Alstom a publié mercredi 17 janvier un chiffre d'affaires en hausse de 6 % au troisième trimestre. La croissance organique (à périmètre et taux de change constant) a atteint 8 % pour le trimestre sous revue, a précisé le groupe qui doit fusionner fin 2018 avec les activités de mobilité de l'allemand Siemens. Les facturations du troisième trimestre incluent principalement l'avancement du projet du métro de Ryad en Arabie saoudite, la livraison de trains à grande vitesse et régionaux en France et l'exécution d'un contrat de maintenance au Royaume-Uni.
Sur les neuf premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires d'Alstom est en progression de 6 % à 5,517 milliards d'euros, la croissance organique étant également de 6 % sur la période. "Alstom a réalisé une bonne performance commerciale ce trimestre. Par ailleurs, la croissance du chiffre d'affaires pour les neuf premiers mois a été en ligne avec nos objectifs 2020 qui sont confirmés", a commenté le PDG, Henri Poupart-Lafarge. Ceux-ci comprennent notamment une croissance organique de 5 % par an du chiffre d'affaires d'ici 2020 et un objectif de marge d'exploitation ajustée d'environ 7 % à cette date. Ces objectifs s'entendent comme si Alstom devait rester indépendant, hors fusion avec Siemens.
Sur les neuf premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires d'Alstom est en progression de 6 % à 5,517 milliards d'euros, la croissance organique étant également de 6 % sur la période. "Alstom a réalisé une bonne performance commerciale ce trimestre. Par ailleurs, la croissance du chiffre d'affaires pour les neuf premiers mois a été en ligne avec nos objectifs 2020 qui sont confirmés", a commenté le PDG, Henri Poupart-Lafarge. Ceux-ci comprennent notamment une croissance organique de 5 % par an du chiffre d'affaires d'ici 2020 et un objectif de marge d'exploitation ajustée d'environ 7 % à cette date. Ces objectifs s'entendent comme si Alstom devait rester indépendant, hors fusion avec Siemens.
"Le carnet de commandes offre une bonne visibilité sur le chiffre d'affaires à venir"
Côté prises de commandes, Alstom constate un bond de 1,023 à 1,683 milliard d'euros au troisième trimestre, grâce à des trains de banlieue en Afrique du Sud, des trains pendulaires en Italie et des trains régionaux en France. Sur les neuf premiers mois de l'exercice en revanche, les prises de commandes sont en recul de 33 % à 4,853 milliards d'euros.
"À 32,8 milliards d'euros au 31 décembre 2017, le carnet de commandes offre une bonne visibilité sur le chiffre d'affaires à venir", a brièvement commenté le groupe. Il était de 33,8 milliards un an plus tôt. "C'est plus une question de phasage dans les commandes, il n'y a pas eu de mauvaises nouvelles particulières" ces derniers temps, a commenté le PDG. Il n'attend pas de grand contrat avant la clôture de l'exercice (fin mars), à part peut-être le "TGV du futur" auprès de la SNCF. Il va y avoir davantage d'appels d'offres dans les mois à venir, a-t-il remarqué : le métro léger de Montréal, le métro du Grand Paris - même si le calendrier prend du retard -, en Inde, au Moyen-Orient...
Concernant la fusion annoncée avec Siemens Mobility, "clairement, le retour des clients est très positif", a indiqué Henri Poupart-Lafarge. "Jusqu'au closing (la finalisation de la fusion, NDLR), nous sommes concurrents", a-t-il relevé. La procédure de consultation et d'information des comités d'entreprise est en cours et, "dans les deux compagnies, le soutien à la transaction est supérieur à 80 %", selon des sondages internes, a-t-il noté. La signature des documents contractuels est attendue d'ici la fin du premier trimestre, tandis que l'assemblée générale des actionnaires d'Alstom doit approuver la fusion en juillet. La discussion n'a pas encore vraiment commencé avec les autorités européennes de la concurrence, selon le PDG.