Alstom maintient ses objectifs après une croissance de 9 % au premier trimestre, malgré une chute des commandes. Les commandes reçues d'avril à juin s'élèvent à 889 millions d'euros, soit 55 % de moins que l'an dernier, un niveau qui "ne reflète pas l'activité commerciale qui a été très soutenue et qui devrait se traduire en commandes dans les prochains trimestres", selon Henri Poupard-Lafarge, PDG d'Alstom.
D'importants contrats signés fin juin, dont l'extension du métro de Dubaï et la fourniture de 150 trains régionaux en Italie, n'ont ainsi pas encore été pris en compte. Le groupe peut néanmoins s'appuyer sur un carnet de commandes de 29,7 milliards d'euros, qui "représente plus de quatre années de chiffre d'affaires".
D'importants contrats signés fin juin, dont l'extension du métro de Dubaï et la fourniture de 150 trains régionaux en Italie, n'ont ainsi pas encore été pris en compte. Le groupe peut néanmoins s'appuyer sur un carnet de commandes de 29,7 milliards d'euros, qui "représente plus de quatre années de chiffre d'affaires".
"Acquisitions et partenariats en Afrique du Sud, en Algérie et au Maroc"
L'activité au printemps a été gonflée par plusieurs acquisitions et partenariats en Afrique du Sud, en Algérie et au Maroc. La croissance organique - à périmètre et changes constants - ressort à 7 %. En dépit de ces accords, la région Afrique-Moyen-Orient est la seule où le chiffre d'affaires a baissé (- 17 % à 205 millions d'euros). À l'inverse, l'Europe a conforté son rang de premier marché d'Alstom, avec près de deux tiers des ventes sur le trimestre (+ 16 % à 1,1 milliard d'euros).
Si la branche "trains" génère toujours près de la moitié des rentrées d'argent (+ 1 % à 844 millions d'euros), la croissance est venue des divisions "signalisation" (+ 55 % à 324 millions) et "systèmes" (+ 35 % à 218 millions). Confiant pour ses commandes futures, le groupe a confirmé sa prévision de croissance organique de 5 % par an d'ici 2020 et de marge d'exploitation ajustée d'environ 7 % du chiffre d'affaires à la même échéance.
Contrat de maintenance au Royaume-Uni
Alstom a annoncé mardi 12 juillet la prolongation pour dix ans d'un contrat de maintenance de trains au Royaume-Uni, pour un montant d'environ 100 millions d'euros. Le contrat porte sur les trains diesel Classe 180, fabriqués par Alstom au Royaume-Uni au début des années 2000, et exploités par la compagnie Grand Central Railway, qui relie Londres au Nord-Est du pays. "Alstom fournira à Grand Central les matériaux spécialisés, les pièces ainsi que l'assistance technique et d'ingénierie nécessaires pour entretenir sa flotte" jusqu'à fin 2026. La compagnie britannique, qui exploite actuellement cinq trains Classe 180, étendra sa flotte à dix trains dès l'an prochain.
Alstom a annoncé mardi 12 juillet la prolongation pour dix ans d'un contrat de maintenance de trains au Royaume-Uni, pour un montant d'environ 100 millions d'euros. Le contrat porte sur les trains diesel Classe 180, fabriqués par Alstom au Royaume-Uni au début des années 2000, et exploités par la compagnie Grand Central Railway, qui relie Londres au Nord-Est du pays. "Alstom fournira à Grand Central les matériaux spécialisés, les pièces ainsi que l'assistance technique et d'ingénierie nécessaires pour entretenir sa flotte" jusqu'à fin 2026. La compagnie britannique, qui exploite actuellement cinq trains Classe 180, étendra sa flotte à dix trains dès l'an prochain.