
© ALSTOM
Alstom, spécialisé dans les centrales et réseaux électriques ainsi que dans la construction ferroviaire, a vu son bénéfice net reculer entre avril et septembre à 363 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires en recul de 10 % à 9,4 milliards d'euros, dans la fourchette moyenne des attentes. Ce bas niveau de ventes est liée aux faibles commandes enregistrées au plus fort de la crise économique en 2009, selon Alstom. Le groupe français, dont Bouygues détient près d'un tiers du capital, a néanmoins enregistré un "bon niveau de commandes" au premier semestre en hausse de 45 % à 10,2 milliards d'euros, une progression observée "dans tous les secteurs".
Les pays émergents tirent le groupe, alors que l'activité commerciale est restée "faible" dans les pays développés, "affectée par l'absence de visibilité liée au contexte économique", a souligné Patrick Kron, le PDG d'Alstom. En Europe et aux États-Unis, "les clients continuent à décaler leurs investissements", même si l'Allemagne s'annonce comme un gros marché dans les centrales avec la sortie du nucléaire, a-t-il reconnu.
Maintien des commandes
Mais grâce aux pays émergents à forte croissance, qui représentent les deux tiers des commandes, le patron s'est dit "confiant" dans la capacité d'Alstom, qui vient de perdre un immense contrat de 7 milliards d'euros pour des TGV en Arabie saoudite, "à maintenir un bon niveau de commandes". Pour son deuxième semestre décalé, "la récente reprise commerciale devrait se traduire par un niveau de chiffre d’affaires plus élevé" pour son deuxième semestre décalé (octobre 2011-mars 2012) et "une amélioration de la performance opérationnelle". Alstom confirme ainsi son objectif annuel d'une marge opérationnelle de 7-8 %, contre seulement 6,7 % dégagé au premier semestre, avec une dégradation marquée dans le ferroviaire.
Les pays émergents tirent le groupe, alors que l'activité commerciale est restée "faible" dans les pays développés, "affectée par l'absence de visibilité liée au contexte économique", a souligné Patrick Kron, le PDG d'Alstom. En Europe et aux États-Unis, "les clients continuent à décaler leurs investissements", même si l'Allemagne s'annonce comme un gros marché dans les centrales avec la sortie du nucléaire, a-t-il reconnu.
Maintien des commandes
Mais grâce aux pays émergents à forte croissance, qui représentent les deux tiers des commandes, le patron s'est dit "confiant" dans la capacité d'Alstom, qui vient de perdre un immense contrat de 7 milliards d'euros pour des TGV en Arabie saoudite, "à maintenir un bon niveau de commandes". Pour son deuxième semestre décalé, "la récente reprise commerciale devrait se traduire par un niveau de chiffre d’affaires plus élevé" pour son deuxième semestre décalé (octobre 2011-mars 2012) et "une amélioration de la performance opérationnelle". Alstom confirme ainsi son objectif annuel d'une marge opérationnelle de 7-8 %, contre seulement 6,7 % dégagé au premier semestre, avec une dégradation marquée dans le ferroviaire.
«Érosion des prix sur le marché de l'éolien»
Sur les six premiers mois de l'exercice, la marge opérationnelle de la division Transport a chuté de 7,3 % à 5 %, tandis qu'elle est restée stable à 5,8 % dans la division Grid (réseaux) et qu'elle a augmenté de 8,4 % à 9,2 % dans la division Thermal Power (centrales électriques), la plus importante du groupe. Dans la nouvelle division Renewable Power (énergies renouvelables), la marge a baissé de 9 % à 7,3 % en raison de l'érosion des prix sur le marché de l'éolien.
Patrick Kron a néanmoins rejeté de récentes critiques d'analystes affirmant qu'Alstom perdait du terrain face à ses nouveaux concurrents chinois et vis-à-vis de ses rivaux historiques, l'allemand Siemens, l'américain GE ou le canadien Bombardier. Les restructurations se sont poursuivies : fin septembre, Alstom avait réalisé la moitié des 3.500 suppressions d'emplois annoncées l'an dernier dans la division centrales et un tiers des 1.400 décidées en mars dans le ferroviaire en Europe. La dette nette du groupe a elle plus que doublé sur un an à 2,75 milliards d'euros, en raison principalement d'un flux de trésorerie négatif de 914 millions liée à la baisse des paiements d'avancements de contrats et à des litiges de 280 millions en Bulgarie et en Hongrie.