
© Prasa
Alstom a remporté un appel d'offres de 4,45 milliards d'euros en Afrique du Sud. La société française fournira 3.600 véhicules livrés sur une période de dix ans entre 2015 et 2025. L'Afrique du Sud entend renouveler peu à peu tout son réseau de trains de banlieue. Prasa, la société publique des chemins de fer sud-africains, gère une flotte de plus de 4.600 wagons dans le pays, dont plus de 90 % ont été acquis dans les années 50.
Maintenance jusqu'en 2033
"Ce processus est bien plus qu'un achat de train", s'est félicité le ministre des Transports, Ben Martins, "nous renouvelons tout notre secteur ferroviaire, nous contribuons au développement des compétences et à la création d'emplois, entre autres grands objectifs". Plus de 8.000 emplois directs liés au projet devaient être créés en Afrique du Sud.
Le consortium Gibela a été déclaré "attributaire pressenti" contre six autres sociétés qui avaient répondu à l'appel d'offres, parmi lesquelles le canadien Bombardier, deux sociétés chinoises et l'espagnol CAF. Le vainqueur de l'appel d'offres s'engage à assurer la maintenance des véhicules, la fourniture des pièces de rechange et le support technique pendant une période de dix-huit ans, jusqu'en 2033.
Le patron d'Alstom pour l'Afrique du Sud, Yvan Eriau, a indiqué que le consortium allait investir dans le transfert de technologie et la formation du personnel. "À nos yeux, c'est le commencement d'une période historique pour l'industrie ferroviaire en Afrique du Sud", a déclaré M. Eriaux.
L'appel d'offres prévoit que le vainqueur travaille avec des sous-traitants et fournisseurs locaux, et réserve un budget de 32,8 milliards de rands (2,8 milliards d'euros) aux entreprises bénéficiant du label BEE (Black Economic Empowerment). Ce label, créé pour corriger les inégalités héritées du régime raciste de l'apartheid, est accordé en Afrique du Sud aux sociétés dont les dirigeants et actionnaires sont majoritairement noirs. Ce marché est présenté par le gouvernement sud-africain comme la première phase d'un projet de 123 milliards de rands (10,7 milliards d'euros), dont l'objectif est d'ajouter 7.200 wagons supplémentaires au parc actuel d'ici 2035.
Maintenance jusqu'en 2033
"Ce processus est bien plus qu'un achat de train", s'est félicité le ministre des Transports, Ben Martins, "nous renouvelons tout notre secteur ferroviaire, nous contribuons au développement des compétences et à la création d'emplois, entre autres grands objectifs". Plus de 8.000 emplois directs liés au projet devaient être créés en Afrique du Sud.
Le consortium Gibela a été déclaré "attributaire pressenti" contre six autres sociétés qui avaient répondu à l'appel d'offres, parmi lesquelles le canadien Bombardier, deux sociétés chinoises et l'espagnol CAF. Le vainqueur de l'appel d'offres s'engage à assurer la maintenance des véhicules, la fourniture des pièces de rechange et le support technique pendant une période de dix-huit ans, jusqu'en 2033.
Le patron d'Alstom pour l'Afrique du Sud, Yvan Eriau, a indiqué que le consortium allait investir dans le transfert de technologie et la formation du personnel. "À nos yeux, c'est le commencement d'une période historique pour l'industrie ferroviaire en Afrique du Sud", a déclaré M. Eriaux.
L'appel d'offres prévoit que le vainqueur travaille avec des sous-traitants et fournisseurs locaux, et réserve un budget de 32,8 milliards de rands (2,8 milliards d'euros) aux entreprises bénéficiant du label BEE (Black Economic Empowerment). Ce label, créé pour corriger les inégalités héritées du régime raciste de l'apartheid, est accordé en Afrique du Sud aux sociétés dont les dirigeants et actionnaires sont majoritairement noirs. Ce marché est présenté par le gouvernement sud-africain comme la première phase d'un projet de 123 milliards de rands (10,7 milliards d'euros), dont l'objectif est d'ajouter 7.200 wagons supplémentaires au parc actuel d'ici 2035.