
Le chiffre d'affaires d'IAG a grimpé de 12 % © British Airways
Entre le 1er janvier et le 31 mars, la perte nette d'IAG a été divisé par sept sur un an, à 26 millions d'euros. Pour la première fois de son histoire, il a dégagé un bénéfice opérationnel lors d'un premier trimestre - de 25 millions d'euros contre une perte de 150 millions l'an passé. Dans le détail, British Airways a dégagé un bénéfice opérationnel de 117 millions d'euros, après une légère perte l'an passé et Iberia a réduit sa parte opérationnelle de moitié. La compagnie à bas coûts espagnole Vueling a en revanche subi une perte opérationnelle à peu près équivalente à celle de l'an passé. Le chiffre d'affaires d'IAG a grimpé de 12 % à 4,707 milliards d'euros, soutenu par une progression équivalente des revenus tirés de son trafic de passagers, dont le nombre transporté a grimpé de 9,1%.
Dans le même temps, les coûts du groupe ont augmenté moins vite, en partie grâce à la baisse des cours du pétrole et donc du kérosène et à l'entrée en fonction d'appareils plus efficaces sur le plan énergétique. IAG a en outre enregistré une hausse de la productivité de ses employés, particulièrement chez Iberia, qui a fait l'objet d'une sévère restructuration ces dernières années, ainsi que chez British Airways. Le groupe a maintenu sa prévision annuelle, avec un bénéfice opérationnel attendu au-dessus de 2,2 milliards d'euros. IAG n'a rien déclaré à propos de sa proposition de rachat de la compagnie irlandaise Aer Lingus, pour laquelle il a mis sur la table une offre à 2,55 euros par action, soit environ 1,35 milliard d'euros au total. Le directeur général d'IAG, Willie Walsh, a assuré que son groupe était "très détendu à ce sujet". "Nous ne sommes pas sous pression et nous ne prévoyons pas de mettre la pression sur qui que ce soit dans ce processus", a-t-il déclaré, d'après des propos rapportés par l'agence Bloomberg.
L'achat de cette compagnie est rendu complexe par son actionnariat: la compagnie concurrente Ryanair en possède 29,8 % et le gouvernement irlandais 25,1 %. IAG chutait de 3,4 % à 540 pence à la Bourse de Londres après une grosse heure de cotation.
Dans le même temps, les coûts du groupe ont augmenté moins vite, en partie grâce à la baisse des cours du pétrole et donc du kérosène et à l'entrée en fonction d'appareils plus efficaces sur le plan énergétique. IAG a en outre enregistré une hausse de la productivité de ses employés, particulièrement chez Iberia, qui a fait l'objet d'une sévère restructuration ces dernières années, ainsi que chez British Airways. Le groupe a maintenu sa prévision annuelle, avec un bénéfice opérationnel attendu au-dessus de 2,2 milliards d'euros. IAG n'a rien déclaré à propos de sa proposition de rachat de la compagnie irlandaise Aer Lingus, pour laquelle il a mis sur la table une offre à 2,55 euros par action, soit environ 1,35 milliard d'euros au total. Le directeur général d'IAG, Willie Walsh, a assuré que son groupe était "très détendu à ce sujet". "Nous ne sommes pas sous pression et nous ne prévoyons pas de mettre la pression sur qui que ce soit dans ce processus", a-t-il déclaré, d'après des propos rapportés par l'agence Bloomberg.
L'achat de cette compagnie est rendu complexe par son actionnariat: la compagnie concurrente Ryanair en possède 29,8 % et le gouvernement irlandais 25,1 %. IAG chutait de 3,4 % à 540 pence à la Bourse de Londres après une grosse heure de cotation.