American Airlines a annoncé un recul de son bénéfice affecté par les ouragans Harvey, Irma et Maria qui l'ont forcée à annuler 8.000 vols et une augmentation des coûts, notamment une hausse des salaires des salariés.
Le bénéfice net d'American Airlines a diminué de 15,3 %, à 624 millions de dollars, sur le troisième trimestre achevé en septembre. "Nos opérations ont été affectées par les ouragans Harvey, Irma et Maria", a expliqué le groupe dont le siège est basé à Fort Worth dans le Texas, État touché par l'ouragan Harvey. "En dépit de défis opérationnels importants posés par trois ouragans, nous avons livré de solides résultats financiers", s'est réjoui le PDG, Doug Parker. L'activité des compagnies aériennes a été perturbée en août et en septembre par le passage des ouragans Harvey, Irma et Maria qui ont affecté le Texas, la Floride, Porto Rico et les Caraïbes, conduisant notamment à l'annulation des milliers de vols.
Le chiffre d'affaires augmente de 2,7 %
Les coûts ont progressé de 5,3 %, principalement à cause d'une hausse de 13,3 % de la facture du kérosène et d'une progression de 8 % des rémunérations. Face aux critiques des analystes, Doug Parker a expliqué que la hausse des salaires était "la bonne chose à faire". Il a ensuite expliqué que pour améliorer la rentabilité, American Airlines allait introduire un service de petits prix en classe économique pour répondre à des offres similaires proposées depuis peu par Delta Air Lines. Le transporteur a également promis de réduire ses coûts d'un milliard de dollars d'ici 2021.
Le chiffre d'affaires trimestriel a augmenté de 2,7 %, à 10,88 milliards de dollars. Le revenu total par siège disponible rapporté au nombre de miles parcourus (Trasm) a progressé de 1,1 %. C'est quasiment le haut de la fourchette de 0,5 à 1,5 % révisée début octobre par American Airlines après une première évaluation des dégâts causés par les catastrophes naturelles. Pour le quatrième trimestre en cours, le Trasm devrait augmenter de 2,5 à 4,5 %, une prévision qui "reflète une amélioration continue de la demande aussi bien du côté des voyages professionnels que des voyages de loisirs".
La marge opérationnelle ne devrait toutefois ressortir qu'entre 4,5 et 6,5 % contre de 11 à 13 % pour Delta Air Lines. Delta a l'avantage concurrentiel d'être omniprésente sur les lignes transatlantiques qui sont un "très très bon créneau", a déclaré Doug Parker pour expliquer la disparité de rentabilité avec son grand concurrent. "Ce n'est pas une question de mauvaise gestion ou quelque chose s'y rapprochant", s'est-il encore défendu, sous la pression d'analystes.
Le chiffre d'affaires augmente de 2,7 %
Les coûts ont progressé de 5,3 %, principalement à cause d'une hausse de 13,3 % de la facture du kérosène et d'une progression de 8 % des rémunérations. Face aux critiques des analystes, Doug Parker a expliqué que la hausse des salaires était "la bonne chose à faire". Il a ensuite expliqué que pour améliorer la rentabilité, American Airlines allait introduire un service de petits prix en classe économique pour répondre à des offres similaires proposées depuis peu par Delta Air Lines. Le transporteur a également promis de réduire ses coûts d'un milliard de dollars d'ici 2021.
Le chiffre d'affaires trimestriel a augmenté de 2,7 %, à 10,88 milliards de dollars. Le revenu total par siège disponible rapporté au nombre de miles parcourus (Trasm) a progressé de 1,1 %. C'est quasiment le haut de la fourchette de 0,5 à 1,5 % révisée début octobre par American Airlines après une première évaluation des dégâts causés par les catastrophes naturelles. Pour le quatrième trimestre en cours, le Trasm devrait augmenter de 2,5 à 4,5 %, une prévision qui "reflète une amélioration continue de la demande aussi bien du côté des voyages professionnels que des voyages de loisirs".
La marge opérationnelle ne devrait toutefois ressortir qu'entre 4,5 et 6,5 % contre de 11 à 13 % pour Delta Air Lines. Delta a l'avantage concurrentiel d'être omniprésente sur les lignes transatlantiques qui sont un "très très bon créneau", a déclaré Doug Parker pour expliquer la disparité de rentabilité avec son grand concurrent. "Ce n'est pas une question de mauvaise gestion ou quelque chose s'y rapprochant", s'est-il encore défendu, sous la pression d'analystes.
