
Troisième investisseur étranger
"Clairement, ils nous ont encouragés à revenir", a indiqué M. Lucas. La France est le troisième investisseur étranger en Angola grâce à Total et de nombreuses entreprises parapétrolières, a-t-il rappelé. Les Angolais, qui font beaucoup appel aux Chinois, "veulent diversifier leur économie et leurs sources d'investissements" et "réfléchissent à l'après-pétrole", a-t-il précisé. Ils ont ainsi mis l'accent sur l'agroalimentaire mais aussi l'eau et l'énergie sous toutes ses formes, selon lui. "Les coûts des investissements en Angola sont élevés mais les opportunités sont telles qu'ils offrent une bonne rentabilité", a-t-il ajouté.
Des bailleurs de fonds comme la Banque mondiale ont aussi été approchés, de même que des entreprises telles que Sonangol (pétrole), Epal (eau), Angola Telecom, Ene et Edel (électricité). Autres interlocuteurs importants : l'Anip, l'agence nationale qui coordonne les autorisations d'investir, et l'Association industrielle d'Angola, qui fédère 5.000 entreprises privées, avec laquelle le Medef veut renforcer ses liens.