Anvers a gardé le vent le vent en poupe au premier trimestre

Le port d'Anvers a enregistré une croissance au premier trimestre. Le deuxième port européen estime n'avoir pas vraiment souffert de la pandémie.
Anvers est resté au premier trimestre sur la tendance haussière qu'il avait connue en 2019. Avec 59,1 millions de tonnes d'activité globale, il a achevé les trois premiers mois de l'année sur une hausse de 4 % par rapport aux premier trimestre 2019.  Selon l'autorité portuaire flamande, c'est la progression du trafic conteneurisé, qui a permis de compenser le recul de certaines filières, telles que le conventionnel, le ro-ro et la stabilité des autres secteurs.
Dans le secteur du conteneur (+ 9,5 %, 3,02 millions EVP), le port flamand estime avoir bénéficié de la bonne tenue des produits pharmaceutiques ainsi que du e-commerce. L'administration portuaire ajoute avoir noté un bon niveau global des flux à l'international, à l'exception des volumes en provenance d'Asie. Ces derniers ont en effet baissé au cours du premier trimestre de 2,2 %.

Le conventionnel en chute d'un tiers

En revanche, le conventionnel a plongé de près d'un tiers de son volume par rapport aux trois premiers mois de 2019. Cette filière, en recul de 27,8 %, a achevé le premier trimestre sur un volume de 1 Mt. Selon la direction du port flamand, cette chute est due à la forte baisse du fer et de l'acier. "La paralysie du secteur automobile a eu un double effet sur le conventionnel puisqu'elle s'est traduite par la réduction des imports d'acier et par la chute de 18 % du nombre de véhicules", explique-t-elle.  Le trafic roulier, de son côté, en baisse de 20,3 %, a atteint 1 Mt.
À 3,2 Mt, les vracs solides ont connu une hausse de 1,2 % au cours du premier trimestre. Une légère augmentation due à la progression du charbon et de la ferraille. En revanche, les minerais, le sable et les engrais ont marqué un recul.
Quant aux vracs liquides, ils sont restés stables à Anvers au cours des trois premiers mois de l'année. Selon la direction de l'établissement portuaire, cette tendance est due au "ralentissement de l’économie et la fluctuation des prix pétroliers". Les produits chimiques ont marqué une progression de 4 %, quant aux dérivés pétroliers, ils ont augmenté de 1,3%, alors que le secteur du brut a accusé une chute de 13,5 %.
Évoquant la crise du Covid-2019, le port flamand estime que "son impact a été encore limité au premier trimestre" sur son activité. Mais il ne se montre pas pour autant optimiste puisqu'il redoute "dans les trois mois suivants les suspensions de liaisons maritimes" et "la paralysie totale ou partielle de certains secteurs industriels en Europe occidentale comme l’automobile, et la modification des modes de consommation".
Pour Jacques Vandermeiren, PDG du port anversois, “la connectivité mondiale et la diversité de flux de marchandises qui caractérisent le port d’Anvers le rendent moins dépendant de marchés spécifiques". Il souligne que "la zone portuaire dispose en outre d’une énorme capacité de stockage, véritable zone-tampon pour le secteur économique, qui devrait garantir une reprise rapide de l’industrie et de la consommation en Belgique et dans une grande partie de l’Europe.”
Enfin, le port scaldien a enregistré 3.476 navires en escale au premier trimestre de l'année, soit 1,2 % de plus qu'au cours des trois premiers de 2019.

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