
La Fédération nationale des syndicats maritimes (FNSM) CGT appelle les marins et les personnels de la navigation à la grève reconductible à partir du 2 mai prochain. Elle exige des candidats à l'élection présidentielle un engagement à contraindre davantage de compagnies à adopter le pavillon français. L'appel concerne tous les ports, de commerce ou de pêche, tels que Sète, Bordeaux, Marseille, Nantes, Brest, Le Havre, Rouen, Dieppe, Dunkerque...
Au nom de la défense de l'emploi, la CGT réclame des modifications législatives pour éviter "le dumping social" avec "des opérateurs étrangers et même français qui sont basés en France et qui n'ont pas de pavillon français". Elle estime que "la politique générale de déréglementation qui s'est accélérée ces dernières années n'épargne aucun secteur de la navigation" et que "les plans sociaux se sont succédé dans le remorquage portuaire, au long cours comme à la pêche, allant même pour le secteur passagers jusqu'à la liquidation de SeaFrance". Elle ajoute qu'il "pourrait en être de même avec la SNCM" et que la CMN et Brittany Ferries sont également menacées.
Elle réclame en outre le "maintien des acquis et améliorations de la convention collective nationale des personnels navigants" ainsi que le "maintien des effectifs embarqués actuellement au remorquage portuaire pour le travail et la sécurité des marins". Enfin, elle demande la suppression du "scandaleux cumul emploi Enim pension Enim" qu'elle qualifie de "véritable prime à la casse de notre régime particulier qui bloque l'embauche des jeunes et le déroulement de carrière des marins".
La FNSM CGT avait déjà lancé un appel à la mobilisation le 18 janvier dernier qui avait surtout eu un écho à Marseille.
Au nom de la défense de l'emploi, la CGT réclame des modifications législatives pour éviter "le dumping social" avec "des opérateurs étrangers et même français qui sont basés en France et qui n'ont pas de pavillon français". Elle estime que "la politique générale de déréglementation qui s'est accélérée ces dernières années n'épargne aucun secteur de la navigation" et que "les plans sociaux se sont succédé dans le remorquage portuaire, au long cours comme à la pêche, allant même pour le secteur passagers jusqu'à la liquidation de SeaFrance". Elle ajoute qu'il "pourrait en être de même avec la SNCM" et que la CMN et Brittany Ferries sont également menacées.
Elle réclame en outre le "maintien des acquis et améliorations de la convention collective nationale des personnels navigants" ainsi que le "maintien des effectifs embarqués actuellement au remorquage portuaire pour le travail et la sécurité des marins". Enfin, elle demande la suppression du "scandaleux cumul emploi Enim pension Enim" qu'elle qualifie de "véritable prime à la casse de notre régime particulier qui bloque l'embauche des jeunes et le déroulement de carrière des marins".
La FNSM CGT avait déjà lancé un appel à la mobilisation le 18 janvier dernier qui avait surtout eu un écho à Marseille.