
© RFF/CAPA/ALEXANDRE MOSTRAS (TOMA)
La SNCF et Alstom ont vu s'échapper mercredi ce juteux contrat de près de 7 md EUR qui vise à transporter des pèlerins entre Djeddah, La Mecque et Médine. "La France a perdu le marché notamment parce que le produit était trop cher et pas assez adapté aux besoins du client saoudien", commente Marc Fressoz, auteur du livre "FGV, Faillite à grande vitesse". "L'Arabie saoudite semblait très orientée prix. Ainsi, l'ensemble des articles faisait état depuis des mois d'un contrat de 10 md EUR, il ressort finalement à 7 md eUR", relève Delphine Brault, analyste financière chez Oddo Securities. En outre, "le train proposé par les Français n'avait pas assez de capacité par rapport au train espagnol", souligne M. Fressoz.
Le TGV français bénéficie certes d'une expérience inégalée, mais il peine à s'exporter. Fin septembre, le président de la République Nicolas Sarkozy s'est rendu au Maroc pour lancer les travaux du premier TGV du continent africain, qui doit relier fin 2015 Casablanca à Tanger. La facture est évaluée à 1,8 milliard d'euros. Et la moitié sera financée par la France elle-même. Au final, les Français n'ont réussi à exporter leur TGV qu'en Espagne, en Italie et en Corée du Sud. Il roule aussi en Allemagne, au Royaume-Uni, en Belgique, en Suisse et aux Pays-Bas mais via des filiales de la SNCF.
Le TGV français bénéficie certes d'une expérience inégalée, mais il peine à s'exporter. Fin septembre, le président de la République Nicolas Sarkozy s'est rendu au Maroc pour lancer les travaux du premier TGV du continent africain, qui doit relier fin 2015 Casablanca à Tanger. La facture est évaluée à 1,8 milliard d'euros. Et la moitié sera financée par la France elle-même. Au final, les Français n'ont réussi à exporter leur TGV qu'en Espagne, en Italie et en Corée du Sud. Il roule aussi en Allemagne, au Royaume-Uni, en Belgique, en Suisse et aux Pays-Bas mais via des filiales de la SNCF.