
© Arcelor
"En raison d'une faiblesse persistante dans le marché de la construction en Europe de l'Ouest et du manque de tout signe d'une reprise rapide, ArcelorMittal propose de prolonger l'arrêt de son four à arc électrique et de sa coulée continue de Schifflange pour une durée indéterminée", a écrit le sidérurgiste, à l'issue d'un comité d'entreprise. L'expression "pour une durée indéterminée" avait déjà été employée par le groupe pour l'arrêt de son aciérie électrique de Madrid en janvier.
Les syndicats voient derrière ces mots une hypocrisie du sidérurgiste pour ne pas parler de fermeture définitive. Le syndicat luxembourgeois LCGB a ainsi dénoncé une "fermeture pure et simple" de l'usine luxembourgeoise. "Le discours de la direction a changé, car avant on nous disait que la fermeture de Schifflange était temporaire et que la question de sa réouverture ferait l'objet d'un examen chaque trimestre", a déclaré le représentant du syndicat luxembourgeois OGBL, Jean-Claude Bernardini, alors que l'aciérie est à l'arrêt depuis octobre 2011.
Deux sites luxembourgeois touchés
Comme pour Madrid, le groupe explique que le marché de la construction en Europe reste détérioré et que "les niveaux de la demande d'acier dans ce secteur sont aujourd'hui d'environ 20 % inférieurs aux niveaux de 2007". À cela s'ajoute "une surcapacité significative sur le marché". En conséquence, les sites luxembourgeois de Schifflange et Rodange, autre site luxembourgeois où le laminoir va continuer de marcher au ralenti, ont subi "plus de 100 millions d'euros de pertes financières sur les trois dernières années d'activité". L'arrêt à "durée indéterminée" de Schifflange va toucher, selon ArcelorMittal, "282 personnes" sur 626 employés.
Les syndicats voient derrière ces mots une hypocrisie du sidérurgiste pour ne pas parler de fermeture définitive. Le syndicat luxembourgeois LCGB a ainsi dénoncé une "fermeture pure et simple" de l'usine luxembourgeoise. "Le discours de la direction a changé, car avant on nous disait que la fermeture de Schifflange était temporaire et que la question de sa réouverture ferait l'objet d'un examen chaque trimestre", a déclaré le représentant du syndicat luxembourgeois OGBL, Jean-Claude Bernardini, alors que l'aciérie est à l'arrêt depuis octobre 2011.
Deux sites luxembourgeois touchés
Comme pour Madrid, le groupe explique que le marché de la construction en Europe reste détérioré et que "les niveaux de la demande d'acier dans ce secteur sont aujourd'hui d'environ 20 % inférieurs aux niveaux de 2007". À cela s'ajoute "une surcapacité significative sur le marché". En conséquence, les sites luxembourgeois de Schifflange et Rodange, autre site luxembourgeois où le laminoir va continuer de marcher au ralenti, ont subi "plus de 100 millions d'euros de pertes financières sur les trois dernières années d'activité". L'arrêt à "durée indéterminée" de Schifflange va toucher, selon ArcelorMittal, "282 personnes" sur 626 employés.