Occupation des locaux, journée d'action et opérations "coup de poing" : les ArcelorMittal de Florange, en Moselle, ont annoncé leur "riposte" à l'arrêt prolongé du site, promettant de devenir "le cauchemar du gouvernement" si celui-ci ne faisait pas plier le numéro un mondial de l'acier.
Convoqués en assemblée générale par une intersyndicale CGT-CFDT-FO-CFE/CGC, quelque 800 salariés, sous-traitants et intérimaires de l'aciérie mosellane ont décidé de "mettre au chômage technique la direction" de l'usine en allant occuper ses bureaux à partir de lundi 20 février 8 heures. N'hésitant pas à dévoiler ses batteries, l'intersyndicale a également invité les sidérurgistes luxembourgeois et belges à participer à une "grande" manifestation qu'elle organisera le 29 février à Metz, dans le cadre d'une journée d'action européenne de la métallurgie. Des sources syndicales ont affirmé que des opérations "coups de poing" étaient également en préparation pour "riposter" à la décision, annoncée mardi 14 février par la direction, de ne pas redémarrer au deuxième trimestre la filière liquide à Florange.
