ArcelorMittal va redémarrer l'un de ses hauts-fourneaux à Fos
L'usine de Fos-sur-Mer © ArcelorMittal
Après quelques trois mois d'arrêt, l'un des deux hauts-fourneaux de l'usine d'acier de Fos-sur-Mer va pouvoir être remis en service. Le retour de la demande, alors que les prix de l'énergie connaissent une franche accalmie ces dernières semaines, incite le numéro deux mondial de l'acier à réaugmenter sa production, notamment dans ses usines européennes.
"Nos clients avaient été très impactés" par la crise, mais "on commence à y voir un peu plus clair, nous allons pouvoir redémarrer notre deuxième haut-fourneau," a déclaré Bruno Ribo, directeur d'ArcelorMittal Méditerranée, au sujet du site de Fos, implanté dans la zone industrielle du Grand Port maritime de Marseille. Ce redémarrage est prévu pour "début avril", a-t-il précisé.
4 millions de tonnes de capacité
ArcelorMittal avait annoncé début novembre la mise à l'arrêt temporaire d'un des deux hauts-fourneaux de son deuxième plus grand site en France, qui emploie quelque 2.500 salariés ainsi que 1.500 personnes engagées par des sous-traitants, pour une capacité de production de 4 millions de tonnes d'acier par an.
Cette fermeture s’accompagnait de "mesures d'activité partielle à compter de début décembre 2022 pour adapter le temps de travail d'une partie du personnel, à hauteur d'un jour par semaine maximum", avait alors indiqué le groupe, tout en insistant sur son intention de redémarrer le haut-fourneau dès que les conditions de marché le permettraient.
"Nos clients avaient été très impactés" par la crise, mais "on commence à y voir un peu plus clair, nous allons pouvoir redémarrer notre deuxième haut-fourneau," a déclaré Bruno Ribo, directeur d'ArcelorMittal Méditerranée, au sujet du site de Fos, implanté dans la zone industrielle du Grand Port maritime de Marseille. Ce redémarrage est prévu pour "début avril", a-t-il précisé.
4 millions de tonnes de capacité
ArcelorMittal avait annoncé début novembre la mise à l'arrêt temporaire d'un des deux hauts-fourneaux de son deuxième plus grand site en France, qui emploie quelque 2.500 salariés ainsi que 1.500 personnes engagées par des sous-traitants, pour une capacité de production de 4 millions de tonnes d'acier par an.
Cette fermeture s’accompagnait de "mesures d'activité partielle à compter de début décembre 2022 pour adapter le temps de travail d'une partie du personnel, à hauteur d'un jour par semaine maximum", avait alors indiqué le groupe, tout en insistant sur son intention de redémarrer le haut-fourneau dès que les conditions de marché le permettraient.
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