Arles sur la vague des services portuaires à valeur ajoutée

Le port fluvio-maritime d'Arles continue de jouer la carte de la logistique et du multimodal. Dans le cadre d'une première journée d'action commerciale in-situ, il a exposé son savoir-faire.
Stockage, entreposage sous douane, empotage, dépotage, gestion des stocks… Pour le port d'Arles, le mois d'octobre a été marqué par une manifestation commerciale visant à promouvoir des services placés sur le registre du report modal et de la logistique. Des prestations venant s'ajouter à ses traditionnelles compétences dans le secteur de la manutention.

Lors de cette journée promotionnelle du vendredi 8 octobre, les 70 clients et prospects s'étant rendus à cet événement ont assisté à une opération de dépotage d'un lot de huit conteneurs de 20 pieds d'engrais débarqués à Fos, puis de stockage de la marchandise en magasin.

Autre temps fort de la journée ayant attiré l'attention des visiteurs, l'escale du navire conventionnel "Eems Stream", venu mettre à quai à Arles 1.200 tonnes d'acier en provenance du port italien de Piombino avant de reprendre la mer pour l'Espagne. Sa cargaison a été stockée dans un entrepôt local en attente de livraison.

Benoît Ponchon, le directeur de l'établissement portuaire, s'est félicité du déroulement de cette manifestation commerciale au cours de laquelle il estime que le port a su montrer "ses savoir-faire". Selon lui, les contacts noués avec la clientèle et les prospects semblent avoir été porteurs. Il prévoit d'ailleurs de remettre sur pied une nouvelle édition en 2022.

Un plan d'investissements de 6 millions d'euros

À l'heure où elle prépare ses élections – qui installeront une équipe dirigeante pour cinq ans – la CCI du pays d'Arles, gestionnaire du port, prévoit un plan d'investissement de 6 millions d'euros. Selon Julie Escalier, la vice-présidente de l'assemblée consulaire arlésienne déléguée au port, ce montant va couvrir notamment la création d'un terminal ferroviaire avec une plateforme de 10.000 m2 équipée d'un embranchement qui permettra de dissocier les flux ferroviaires et fluviaux.

Autre investissement programmé, la création de plateformes dédiées à la biomasse, aux flux de déchets et aux combustibles solides de récupération (CSR). Julie Escalier indique que le port d'Arles va voir venir s'implanter de nouvelles entreprises dans le cadre de conventions d'occupation temporaire.
À cet égard, Benoît Ponchon rappelle l'arrivée en 2021 du groupe auvergnat Combronde qui a démarré son activité en août. Un transporteur qui a créé localement une plateforme destinée à assurer pour le compte de Nestlé Waters le transfert des palettes du rail à la route. En matière d'outillage, le port arlésien va en outre bénéficier d'un financement consacré à l'acquisition d'une pelle hydraulique et de chariots élévateurs.

Le port arlésien a "redressé le tir"

En cumul sur les neuf premiers mois de l'année, Benoît Ponchon a comptabilisé un trafic global de 192.000 tonnes, contre 170.000 tonnes en 2020 pour la même période (+ 18 %). Bien que le tonnage se montre en recul par rapport à un volume de 220.000 tonnes en 2019, le directeur estime "avoir redressé le tir" au cours des trois premiers trimestres.

Le directeur du port estime que les volumes de céréales et d'engrais n'ont pas connu beaucoup de variations car ils étaient restés stables en 2020. Il indique en revanche que 2021 a marqué une reprise des produits métallurgiques en provenance d'Italie, un rebond du trafic du ballast ferroviaire et de la biomasse.

Concernant les opérations de dépotage de conteneurs et de stockage puis de rechargement de la marchandise sur camion pour livraison, un de ses savoir-faire, il évalue aujourd'hui à 1.500 EVP le volume annuel généré par cette activité.

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