Vendredi 20 janvier, la déléguée générale d'Armateurs de France Anne-Sophie Avé a jugé "surprenante" l'attitude de l'armateur du «Costa Concordia» après le naufrage du paquebot. "Ce n'est pas très compréhensible de le voir s'exonérer lui-même" avant que les résultats de l'enquête ne soient connus, a-t-elle déclaré, rappelant qu'"en droit comme en fait, l'armateur est responsable de tout de ce qui concerne son navire et ses passagers". Anne-Sophie Avé a notamment souligné que les armateurs aujourd'hui savent en permanence où sont leurs navires : "on n'est plus au temps ou l'armateur ne revoyait son bateau que lorsqu'il rentrait au port".
Quatre jours plus tôt, Pier Luigi Foschi, le patron de Costa Croisières, avait déploré une erreur humaine "impondérable" de la part du capitaine. La compagnie s'est ensuite déclarée "partie lésée" dans l'enquête judiciaire lancée après le naufrage. Le 20 janvier, le directeur de l'armement a estimé qu'une des leçons à tirer de cet accident était que "le commandant ne doit plus avoir un pouvoir absolu" sur le navire et qu'"une gestion collégiale du pont de commande est préférable".
Quatre jours plus tôt, Pier Luigi Foschi, le patron de Costa Croisières, avait déploré une erreur humaine "impondérable" de la part du capitaine. La compagnie s'est ensuite déclarée "partie lésée" dans l'enquête judiciaire lancée après le naufrage. Le 20 janvier, le directeur de l'armement a estimé qu'une des leçons à tirer de cet accident était que "le commandant ne doit plus avoir un pouvoir absolu" sur le navire et qu'"une gestion collégiale du pont de commande est préférable".