
Le "TSM Albâtre", construit aux chantiers Padmos de Stellendam (Pays-Bas) pour le compte de Thomas Services Maritimes (TSM), a franchi les digues du port de Dieppe le 17 janvier. Avant d’entrer en service en avril dans le cadre d’un contrat annuel de 600.000 euros, d’une durée de sept ans, signé entre le syndicat mixte et la compagnie de remorquage dieppois, filiale de TSM, ce remorqueur innovant sera testé en Seine sur les trafics rouennais.
"Une seule alerte a sonné pendant les trente-six heures de voyage entre Rotterdam et Dieppe. C’est exceptionnel". Rodé à la réception de constructions neuves, Loïc Thomas, directeur général de TSM, n’en revient pas de la performance de son dernier-né. Quant à l’équipage, il reste bluffé par la manœuvrabilité de l’engin liée à la propulsion ASD. "Le jour et la nuit avec le "Gabriel de Clieu"", souligne l’armateur. Propriété du syndicat mixte, l’ancien remorqueur construit en 1973, qui sera mis en vente en mai, fait figure de dinosaure à côté de la silhouette unique en Europe du "TSM Albâtre". Petit (20 mètres), mais râblé (8,20 mètres de large) et puissant (32 tonnes de traction), il est surtout polyvalent. Outre les missions portuaires classiques, il peut embarquer douze passagers mais aussi du fret grâce à sa grue marine Guerra (6 à 38 tonnes). Avec son portique arrière, il peut également traîner une herse pour niveler les fonds marins. De premiers contrats commerciaux pour ce type d’opération seraient déjà en vue. "Et nous devrions faire des économies de dragage", ajoute Alain Le Vern, président du syndicat mixte et du Conseil régional de Haute-Normandie. "C’est le bateau idéal pour des ports secondaires comme Dieppe mais aussi le complément parfait à des unités plus puissantes lors de manœuvres délicates", résume Loïc Thomas. Jusqu’au 31 mars, il sera testé en Seine avec la bénédiction d’Olivier Couderc, président du pilotage.
"Une seule alerte a sonné pendant les trente-six heures de voyage entre Rotterdam et Dieppe. C’est exceptionnel". Rodé à la réception de constructions neuves, Loïc Thomas, directeur général de TSM, n’en revient pas de la performance de son dernier-né. Quant à l’équipage, il reste bluffé par la manœuvrabilité de l’engin liée à la propulsion ASD. "Le jour et la nuit avec le "Gabriel de Clieu"", souligne l’armateur. Propriété du syndicat mixte, l’ancien remorqueur construit en 1973, qui sera mis en vente en mai, fait figure de dinosaure à côté de la silhouette unique en Europe du "TSM Albâtre". Petit (20 mètres), mais râblé (8,20 mètres de large) et puissant (32 tonnes de traction), il est surtout polyvalent. Outre les missions portuaires classiques, il peut embarquer douze passagers mais aussi du fret grâce à sa grue marine Guerra (6 à 38 tonnes). Avec son portique arrière, il peut également traîner une herse pour niveler les fonds marins. De premiers contrats commerciaux pour ce type d’opération seraient déjà en vue. "Et nous devrions faire des économies de dragage", ajoute Alain Le Vern, président du syndicat mixte et du Conseil régional de Haute-Normandie. "C’est le bateau idéal pour des ports secondaires comme Dieppe mais aussi le complément parfait à des unités plus puissantes lors de manœuvres délicates", résume Loïc Thomas. Jusqu’au 31 mars, il sera testé en Seine avec la bénédiction d’Olivier Couderc, président du pilotage.