Assises de l'économie de la mer : le numérique, un volet de l'innovation maritime française

Après Le Havre en 2017, les Assises de l'économie de la mer se sont tenues à Brest cette année. La 14e édition, qui avait pour thème "l'innovation dans le domaine maritime", a donné une large place au numérique et à l'éolien sans occulter les problématiques liées au Brexit.
Avec le Cimer, Brest s'était déjà retrouvé en 2017 sous le feu des projecteurs. Le port du Finistère s'est une nouvelle fois retrouvé sur la scène maritime nationale avec la 14e édition des Assises de l'économie de la mer (AEM), organisée par notre confrère "Le Marin" et soutenu par le Cluster maritime français. C'est dans un contexte de forte tension sociale due au conflit des gilets jaunes que le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, est venu notamment réaffirmer les grandes orientations stratégiques prises lors du Cimer de Dunkerque le 15 novembre dernier.
Il a voulu tout d'abord désamorcer des accusations portées par des gilets jaunes à l'encontre du transport maritime et aérien, estimant que les automobilistes sont les seuls à devoir fournir un effort en matière de protection de l'environnement. Il indique avoir expliqué à des porte-parole que, dans le maritime, "cette transformation passe par de nouvelles normes". Il a évoqué les efforts fournis par les armateurs avec le GNL comme carburant.
Abordant l'épineux dossier du Brexit, il a souhaité que "la France occupe le rôle de leader en Europe lorsque la Grande-Bretagne sera sortie l'UE". Et d'affirmer : "Nous allons livrer la bataille pour que nos ports soient inclus en cas de Brexit dur".

"De ports aménageurs à ports entrepreneurs"

Le ministre a souligné les contours du "modèle économique de nos ports" appartenant aux "réflexions stratégiques" annoncées lors du dernier Cimer.
Concernant leur statut, François de Rugy a précisé : "On va devoir passer de ports aménageurs à ports entrepreneurs".
Après avoir rappelé que ceux du Nord seront gérés par un conseil de coordination interportuaire, ceux de l'axe Seine intégrés dans le cadre d'une fusion et ceux de Méditerranée, de la Saône et du Rhône se retrouvant au sein d'un GIE, il a indiqué à propos de ceux l'Atlantique (Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle ou Bordeaux) : "Je demande aux régions de se positionner clairement".
Du côté de l'éolien, il a souligné que la France soutenait depuis longtemps le volet offshore. Il a indiqué que la loi pluriannuelle sur l'énergie a été présentée mardi 27 novembre et réaffirmé que Dunkerque, comme évoqué lors du dernier Cimer, en était à sa dernière phase de l'appel d'offres lui permettant de désigner en 2019 son lauréat.

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