Au large de Lorient, un bateau à moteur "vole"

Le Zodiac glisse en rade de Lorient et, parvenu à une vitesse de 15 nœuds, se soulève à 20 cm au-dessus des vagues. Une société bretonne a testé les foils appliqués aux bateaux à moteur, une première destinée à donner du confort contre le mal de mer. "À 15/16 nœuds, ça décolle. La vitesse idéale, c'est entre 20 et 30 nœuds. Il y a eu des pointes à 44 nœuds", explique Richard Forest, ingénieur qui a cofondé la start-up SEAir avec Bertrand Castelnerac, ancien de la course au large. Après de premiers essais sur une rivière plate, le bateau bleu et blanc, de motorisation standard, a en fait "volé" pour la première fois le 12 juillet. Mardi 13 février, sur une mer plutôt calme, ce fut son premier test officiel. Écologique, il permet, ainsi doté, d'économiser 30 % de carburant. Les foils équipent déjà les voiliers et ont permis en 2013 et 2017 d'accroître les vitesses lors des régates. Ce seront les acteurs révolutionnaires de la 36e édition de la coupe de l'America en 2021 à Auckland, sur des monocoques de 75 pieds. "Les premiers foils remontent à 1884 au Japon et ensuite il y a eu l'hydroptère" à la fin du XIXe siècle, tempère Richard Forest. Sa société implantée au cœur de la "sailing valley" compte une douzaine d'employés, dont Benoît Lequin, un marin, et David Raison, un ingénieur naval. Son projet est de "démocratiser la fonction" vol et de "rendre accessible" à plus d'utilisateurs ce qui est "réservé à une élite de la course au large".

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