
Le "Normant Atlantic" était opéré auparavant par LD Lines entre Montoir et Gijón © Port de Nantes-Saint-Nazaire
L'incendie du ferry "Norman Atlantic" dimanche 28 décembre au large de l'Albanie, a fait au moins cinq morts, noyés en mer Adriatique où les opérations de secours de dizaines d'autres occupants du navire opéré par la compagnie grecque Anek se poursuivaient lundi. Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a confirmé le 29 décembre en milieu de journée le bilan de cinq morts, remerciant les sauveteurs qui ont permis d'éviter une "hécatombe" et assurant que les opérations de secours allaient prendre fin.
Les autorités maritimes italiennes, grecques et albanaises se sont lancées dans une course contre la montre pour récupérer des dizaines de personnes, toujours prises au piège lundi sur le pont du "Norman Atlantic", qui transportait 478 passagers et membres d'équipage, en majorité grecs. Vers midi, la marine militaire italienne indiquait que 379 personnes avaient été récupérées par les hélicoptères et les navires envoyés sur place. Quelque 99 personnes étaient toujours à bord, ballottées par une mer démontée, souffrant du froid après avoir respiré des heures durant la fumée de l'incendie désormais circonscrit. Une cinquantaine de ces rescapés sont arrivés lundi matin à Bari, à bord du cargo "Spirit of Piraeus", selon les autorités italiennes. Une fois récupérés les passagers et membres d'équipage, il est question de remorquer le navire jusqu'au port de Brindisi, mais un remorquage vers l'Albanie, plus proche, est aussi envisagé.
Le feu s'est déclaré sur le ferry le 28 décembre à l'aube sur le pont réservé aux véhicules, par une mer démontée, alors que le navire assurait la liaison entre Patras, dans le sud-ouest de la Grèce, et Ancône, dans l'est de l'Italie. Certains rescapés ont dénoncé le manque patent d'entraînement de l'équipage, l'impossibilité de mettre des chaloupes à la mer et le manque de gilets de sauvetage. Le ferry, construit en 2009, battant pavillon italien et affrété par Anek, avait récemment été inspecté. Selon l'armateur italien, un problème avait été détecté sur l'une des portes pare-feu, située sur le pont numéro 5, à l'endroit où l'incendie se serait déclenché, a indiqué le groupe Visenti. Le parquet de Bari a ouvert une enquête criminelle pour tenter d'éclaircir les circonstances de ce drame et déterminer les responsabilités.
Les autorités maritimes italiennes, grecques et albanaises se sont lancées dans une course contre la montre pour récupérer des dizaines de personnes, toujours prises au piège lundi sur le pont du "Norman Atlantic", qui transportait 478 passagers et membres d'équipage, en majorité grecs. Vers midi, la marine militaire italienne indiquait que 379 personnes avaient été récupérées par les hélicoptères et les navires envoyés sur place. Quelque 99 personnes étaient toujours à bord, ballottées par une mer démontée, souffrant du froid après avoir respiré des heures durant la fumée de l'incendie désormais circonscrit. Une cinquantaine de ces rescapés sont arrivés lundi matin à Bari, à bord du cargo "Spirit of Piraeus", selon les autorités italiennes. Une fois récupérés les passagers et membres d'équipage, il est question de remorquer le navire jusqu'au port de Brindisi, mais un remorquage vers l'Albanie, plus proche, est aussi envisagé.
Le feu s'est déclaré sur le ferry le 28 décembre à l'aube sur le pont réservé aux véhicules, par une mer démontée, alors que le navire assurait la liaison entre Patras, dans le sud-ouest de la Grèce, et Ancône, dans l'est de l'Italie. Certains rescapés ont dénoncé le manque patent d'entraînement de l'équipage, l'impossibilité de mettre des chaloupes à la mer et le manque de gilets de sauvetage. Le ferry, construit en 2009, battant pavillon italien et affrété par Anek, avait récemment été inspecté. Selon l'armateur italien, un problème avait été détecté sur l'une des portes pare-feu, située sur le pont numéro 5, à l'endroit où l'incendie se serait déclenché, a indiqué le groupe Visenti. Le parquet de Bari a ouvert une enquête criminelle pour tenter d'éclaircir les circonstances de ce drame et déterminer les responsabilités.