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Le gouvernement britannique veut augmenter les capacités aéroportuaires de Londres. "Je crois que ce pays doit faire face à l'insuffisance des capacités aéroportuaires dans le Sud-Est de l'Angleterre", a souligné le ministre des Finances en présentant le budget devant le Parlement. "Nous ne pouvons nous couper des villes dans le monde qui connaissent la croissance la plus rapide", a-t-il encore fait valoir, précisant que le gouvernement dévoilerait ses projets cet été.
Heathrow est saturé
Au premier rang européen avec 180.000 passagers par jour, l'aéroport d'Heathrow à Londres, qui n'a que deux pistes, est saturé. Mais le gouvernement a écarté l'idée de construire une troisième piste au nom de la réduction des gaz à effet de serre et de la protection des riverains. Il semble en revanche de plus en plus intéressé par l'idée d'édifier un nouvel aéroport dans l'estuaire de la Tamise, un projet baptisé "Boris island" ("l'île de Boris"), du nom du maire de Londres, Boris Johnson, qui en est un ardent défenseur. Les associations de protection de l'environnement y sont en revanche farouchement opposées en raison de la richesse naturelle de l'estuaire, emprunté chaque année par 300.000 oiseaux migrateurs.
Lundi 19 mars, le Premier ministre, David Cameron, avait déclaré qu'il n'était "pas sourd au besoin d'augmenter les capacités aéroportuaires, particulièrement dans le Sud-Est" du pays. "Oui, cela sera matière à controverse. Nous devrons prendre des décisions pour le long terme" et examiner les "avantages et désavantages d'un aéroport dans l'estuaire de la Tamise", avait-il expliqué, soulignant que Londres devait garder son rang face à des rivaux comme Francfort, Amsterdam et Dubaï. Les partisans d'un nouvel aéroport font notamment valoir qu'Heathrow, qui a déjà moins de dessertes quotidiennes que Paris et Francfort vers les marchés émergents, berceau de la croissance de demain, n'est pas en mesure de développer ses vols vers l'Asie notamment.
Heathrow est saturé
Au premier rang européen avec 180.000 passagers par jour, l'aéroport d'Heathrow à Londres, qui n'a que deux pistes, est saturé. Mais le gouvernement a écarté l'idée de construire une troisième piste au nom de la réduction des gaz à effet de serre et de la protection des riverains. Il semble en revanche de plus en plus intéressé par l'idée d'édifier un nouvel aéroport dans l'estuaire de la Tamise, un projet baptisé "Boris island" ("l'île de Boris"), du nom du maire de Londres, Boris Johnson, qui en est un ardent défenseur. Les associations de protection de l'environnement y sont en revanche farouchement opposées en raison de la richesse naturelle de l'estuaire, emprunté chaque année par 300.000 oiseaux migrateurs.
Lundi 19 mars, le Premier ministre, David Cameron, avait déclaré qu'il n'était "pas sourd au besoin d'augmenter les capacités aéroportuaires, particulièrement dans le Sud-Est" du pays. "Oui, cela sera matière à controverse. Nous devrons prendre des décisions pour le long terme" et examiner les "avantages et désavantages d'un aéroport dans l'estuaire de la Tamise", avait-il expliqué, soulignant que Londres devait garder son rang face à des rivaux comme Francfort, Amsterdam et Dubaï. Les partisans d'un nouvel aéroport font notamment valoir qu'Heathrow, qui a déjà moins de dessertes quotidiennes que Paris et Francfort vers les marchés émergents, berceau de la croissance de demain, n'est pas en mesure de développer ses vols vers l'Asie notamment.