
© Air France-KLM cargo
La parution il y a quelques jours du relevé du Commissariat général au développement durable (CGDD) sur l’évolution des prix du transport de fret tranche avec la morosité ambiante. Au second trimestre, il enregistre en effet une «augmentation générale des prix». Portée par la hausse des surcharges carburant sur la période, la progression de 4,9 % dans le transport aérien est de loin la plus importante, et confirme la tendance amorcée depuis le début de l’année. En témoigne la croissance semestrielle de 12,2 % des tarifs dans ce secteur dont profitent toutes les relations à l’image de la zone Asie-Pacifique (+ 20,7 %) ou de l’Amérique du Nord (+ 20,1 %).
Rebond dans le maritime
Limité aux seuls taux de fret dans le vrac, très volatils par définition, et le transport de marchandises par ferry, le maritime retrouve d’avril à juin une évolution positive avec un rebond de 3,2 %. Suite aux baisses durant trois trimestres consécutifs, le mode accuse toutefois un retard de 17,8 % au premier semestre.
Rebond dans le maritime
Limité aux seuls taux de fret dans le vrac, très volatils par définition, et le transport de marchandises par ferry, le maritime retrouve d’avril à juin une évolution positive avec un rebond de 3,2 %. Suite aux baisses durant trois trimestres consécutifs, le mode accuse toutefois un retard de 17,8 % au premier semestre.
«Hausse des tarifs à deux chiffres dans le fret aérien ce semestre»
Excepté dans le ferroviaire, qui paradoxalement n’apparaît pas dans le relevé du CGDD, les prix pratiqués dans les transports terrestres s’apprécient également malgré un tassement sur les derniers mois.
Dans le routier par exemple, la croissance entre le premier et le second trimestre est passée de 2,3 % à 0,7 %. Grâce aux augmentations recensées lors de la seconde moitié de l’année 2010, les prix de la filière se développent encore de 3,7 % à fin juin tirés par les flux internationaux (+ 5,8 %). La voie d’eau présente la même évolution avec des hausses de 4,8 % puis de 1,8 % entre le premier et le second trimestre. Là encore, les prix à l’international résistent mieux comme le prouve l’amélioration de 3,6 % des taux de fret sur le bassin «Grand Est» contre une stabilité dans le Nord-Pas-de-Calais ou la Seine.
En glissement annuel, les tarifs fluviaux affichent une nette progression néanmoins (+ 10,3 %) plus prononcée pour l’international (+ 14 %) que pour le national (+ 6,5 %).
Pour clore ce tour d’horizon, à fin juin, les prix pratiqués dans la messagerie et l’express s’améliorent de 0,5 % et de 1,6 % dans l’entreposage.