Alors que la congestion portuaire a commencé à s'atténuer en Californie, à Los Angeles-Long Beach, le phénomène est de retour en Chine. Les mesures de confinement que Pékin impose aux grandes villes du pays pour enrayer la reprise épidémique freinent sévèrement la fluidité du trafic conteneurisé.
Les ports chinois enregistrent cette année une hausse de 14 % du nombre de porte-conteneurs par rapport à la moyenne de 2021. Les professionnels portuaires du pays dénombrent plus de 170 navires au mouillage au large des grands hubs du sud de la Chine. Un chiffre qui n'avait pas été aussi élevé depuis le mois d'octobre 2021, à l'époque du typhon Kompasu. Au large de Shanghai, on observe également une file d'attente sans cesse grandissante.
Selon IHS Markit, dans les ports de Shanghai, Ningbo et Zoushan, le nombre de navires en attente d'opérations s'élevait à 142 navires pendant la deuxième semaine du mois de mars. Pendant ce temps, Hong Kong et Shenzhen en enregistraient 174.
Les transit times entre la Chine ont déjà commencé à s'allonger. Des perturbations qui ont incité MSC, Maersk et Hapag-Lloyd à réorganiser leurs services pour tenter d'échapper à la congestion portuaire chinoise.
Los Angeles/Long Beach : le rythme normal remis en question
Pendant ce temps, en Californie, le complexe portuaire de Los Angeles/Long Beach commençait à voir ses files d'attentes en rade se réduire début mars pour retrouver un rythme normal d'activité. Sur l'axe Chine-États-Unis, avant que les mesures "zéro-Covid" soient prises par Pékin, les conteneurs voyaient leur transit-time se réduire. Quant aux taux de fret, ils cessaient de grimper.
Dès l'arrivée de l'ère post-pandémique, nombre de chargeurs américains se sont disaient soulagés. Leur optimisme du mois de février risque d'être rapidement remis en question. La crise du dérèglement du transport conteneurisé semblait s'apaiser le mois dernier. Pour Shabsie Levy, le PDG du consultant de la plateforme numérique américaine Shifl, "les transit-times entre la Chine et les États-Unis et les retards à l'accostage se réduisent.
Les ports chinois enregistrent cette année une hausse de 14 % du nombre de porte-conteneurs par rapport à la moyenne de 2021. Les professionnels portuaires du pays dénombrent plus de 170 navires au mouillage au large des grands hubs du sud de la Chine. Un chiffre qui n'avait pas été aussi élevé depuis le mois d'octobre 2021, à l'époque du typhon Kompasu. Au large de Shanghai, on observe également une file d'attente sans cesse grandissante.
Selon IHS Markit, dans les ports de Shanghai, Ningbo et Zoushan, le nombre de navires en attente d'opérations s'élevait à 142 navires pendant la deuxième semaine du mois de mars. Pendant ce temps, Hong Kong et Shenzhen en enregistraient 174.
Les transit times entre la Chine ont déjà commencé à s'allonger. Des perturbations qui ont incité MSC, Maersk et Hapag-Lloyd à réorganiser leurs services pour tenter d'échapper à la congestion portuaire chinoise.
Los Angeles/Long Beach : le rythme normal remis en question
Pendant ce temps, en Californie, le complexe portuaire de Los Angeles/Long Beach commençait à voir ses files d'attentes en rade se réduire début mars pour retrouver un rythme normal d'activité. Sur l'axe Chine-États-Unis, avant que les mesures "zéro-Covid" soient prises par Pékin, les conteneurs voyaient leur transit-time se réduire. Quant aux taux de fret, ils cessaient de grimper.
Dès l'arrivée de l'ère post-pandémique, nombre de chargeurs américains se sont disaient soulagés. Leur optimisme du mois de février risque d'être rapidement remis en question. La crise du dérèglement du transport conteneurisé semblait s'apaiser le mois dernier. Pour Shabsie Levy, le PDG du consultant de la plateforme numérique américaine Shifl, "les transit-times entre la Chine et les États-Unis et les retards à l'accostage se réduisent.
"L'ère post-pandémique, une période de courte durée"
Les conteneurs sortent des terminaux dans des délais plus proches de ceux que nous connaissions avant la pandémie". Pour ce qui concerne les taux de fret spot, pour un conteneur de 40 pieds, ils ont chuté de 50 % entre la Chine et la côte ouest des États-Unis et la côte est des États-Unis depuis le début de l’année.
Quant aux transit-times entre les ports chinois et Los Angeles, avant que la Chine commence à imposer ses nouvelles mesures de confinement, ils avaient baissé de 20 % en un mois, passant de 39 jours en février à 31 jours début mars.
Sur la côte Est des États-Unis, les délais de mer se sont situés entre 33 et 45 jours au cours des douze derniers mois, observent les dirigeants de la plateforme numérique. Entre février et mars, ils sont passés de 42 à 43 jours. Pour mémoire, ils s'élevaient à 27 jours avant la pandémie.
Le document explique que Maersk avait ajouté du tonnage supplémentaire sur la côte Est pour éviter de ressentir la congestion et qu'il avait réduit sa capacité sur les services intermodaux reliés à ce littoral.
Aujourd'hui, l'ère post-pandémique est déjà terminée. Elle n'aura duré que quelques semaines au cours du début de l'année. Les portuaires chinois estiment que dès que l'activité retrouvera son rythme normal dans le pays, les ports américains et européens vont de nouveau connaître un afflux de trafic qui engendrera une nouvelle fois une dérégulation post-pandémique.