
Thierry Mariani et Jean-François Dalaise © Érick Demangeon
Proposé dans le rapport d’étape du commissaire général de l’axe Seine, Antoine Rufenacht, la création d’une offre de service intégrée à l’échelle de la vallée de Seine se concrétise. En déplacement à Gennevilliers le 10 novembre, le ministre des Transports a demandé aux présidents des trois ports «d’engager dès à présent un rapprochement qui, sans faire disparaître les identités de chacun, leur permettra de construire un avenir partagé sur des sujets d’intérêt commun». Thierry Mariani va plus loin et précise la forme ainsi que le périmètre de cette collaboration : «Je souhaite qu’elle prenne la forme d’un groupement d’intérêt économique chargé des questions stratégiques et commerciales et, pourquoi pas, de l’activité «réseaux» afin d’assurer les connections de l’axe Seine avec le reste du pays et l’Europe». Déjà débattu, le projet de GIE sera mis au vote lors du Comité de coordination interportuaire de la Seine le 16 décembre prochain.
AP+ en Île-de-France
En place au Havre et à Rouen, le déploiement d’AP+ sur les terminaux à conteneurs franciliens s’inscrit dans cette démarche. Avec le concours des Douanes et de l’association Axe Seine Logistique qui rassemble transitaires, opérateurs fluviaux, gestionnaires de terminaux, Ports de Paris et Soget, «AP+ assure la continuité d’information et apporte un service à valeur ajoutée sur l’ensemble de la vallée de Seine. Outil de simplification des procédures administratives et douanières, il offre un environnement intégré unique et dématérialisé», explique Michel David, président de l’association qui a acquis les droits de l’application en Île-de-France. Opérationnel depuis mi-novembre à l’import et d’ici fin 2011 à l’export, AP+ supprime par exemple les titres de transit, permet d’anticiper jusqu’à 36 heures les procédures douanières, et accélère la délivrance des attestations d’exportation. «Les terminaux franciliens interviendront bientôt en qualité de points de sortie du territoire».
AP+ en Île-de-France
En place au Havre et à Rouen, le déploiement d’AP+ sur les terminaux à conteneurs franciliens s’inscrit dans cette démarche. Avec le concours des Douanes et de l’association Axe Seine Logistique qui rassemble transitaires, opérateurs fluviaux, gestionnaires de terminaux, Ports de Paris et Soget, «AP+ assure la continuité d’information et apporte un service à valeur ajoutée sur l’ensemble de la vallée de Seine. Outil de simplification des procédures administratives et douanières, il offre un environnement intégré unique et dématérialisé», explique Michel David, président de l’association qui a acquis les droits de l’application en Île-de-France. Opérationnel depuis mi-novembre à l’import et d’ici fin 2011 à l’export, AP+ supprime par exemple les titres de transit, permet d’anticiper jusqu’à 36 heures les procédures douanières, et accélère la délivrance des attestations d’exportation. «Les terminaux franciliens interviendront bientôt en qualité de points de sortie du territoire».
"Inauguration d'un portique de nouvelle génération"
La venue du ministre des Transports à Gennevilliers avait aussi pour objet l’inauguration d’un troisième portique à conteneurs qui double la capacité de manutention fluviale de son terminal. «En service mi-décembre, il s’inscrit dans un projet d’extension de 16.000 m2. Cet aménagement comprend la réalisation d’un quai embranché fer de 440 m le long de la Seine», précise Michel David. Relié aux installations existantes en darse 1, cet agrandissement achevé d’ici fin 2013 doublera également les capacités du terminal avec un trafic escompté de 250.000 EVP fluviaux d’ici 2020. Dans une première phase, Ports de Paris a aménagé 220 m de quai et 6.000 m2 de terre-pleins, soit un investissement de 12 M EUR.
De marque Künz, le portique posé sur rail est financé (4,7 M EUR) par Paris Terminal avec le soutien de la région Île-de-France et de l’État. «Il possède un avant-bec de 24 m qui permet de travailler simultanément deux barges à couple, soit huit rangées de conteneurs. Il enjambe une double voie ferrée autorisant aussi des transbordements directs rail à barge». Les compagnies fluviales pourront ainsi massifier leurs flux avec les ports haut-normands avant de réaliser à Gennevilliers un transbordement sur des barges capables de traverser Paris vers Bonneuil-sur-Marne, Évry, Nogent-sur-Seine et Gron. En 2011, PTSA manutentionnera «près de 400.000 EVP dont 120.000 fluviaux en croissance de 16 %. Un nouveau record», anticipe Michel David.