
Sur les deux premiers mois de 2017, le trafic diminue de 27,5 % aux Ports de Mulhouse-Rhin © Ports de Mulhouse-Rhin
L’activité des Ports de Mulhouse-Rhin (PMR) est restée relativement stable l’an dernier. L’établissement a conclu 2016 en légère baisse de 0,5 %, aboutissant à un total de 4,89 millions de tonnes. "Après un bon premier semestre, le trafic a été pénalisé par les basses eaux historiques de l’automne", souligne la direction.
Les produits pétroliers (+ 12 %, soit 1,29 million de tonnes transportées), les chimiques (+ 13,5 %, 625.200 tonnes) et les graviers/minéraux (+ 7 %, à 932.250 tonnes) ont réalisé les meilleures croissances. Outre un recul des objets manufacturés de l’ordre de 6 % (272.500 tonnes), la baisse la plus significative, qui impacte l’ensemble du bilan de trafic, concerne les céréales : elles chutent d’un quart, à 785.700 tonnes.
Le début 2017, lui, est marqué par un recul plus net, mais sur une base encore trop parcellaire pour en tirer des conclusions. Sur les deux premiers mois, le trafic diminue de 27,5 %.
Les produits pétroliers (+ 12 %, soit 1,29 million de tonnes transportées), les chimiques (+ 13,5 %, 625.200 tonnes) et les graviers/minéraux (+ 7 %, à 932.250 tonnes) ont réalisé les meilleures croissances. Outre un recul des objets manufacturés de l’ordre de 6 % (272.500 tonnes), la baisse la plus significative, qui impacte l’ensemble du bilan de trafic, concerne les céréales : elles chutent d’un quart, à 785.700 tonnes.
Le début 2017, lui, est marqué par un recul plus net, mais sur une base encore trop parcellaire pour en tirer des conclusions. Sur les deux premiers mois, le trafic diminue de 27,5 %.
"Le trafic a été pénalisé par les basses eaux historiques de l’automne"
En 2016, le trafic conteneurs fluvial poursuit sa baisse tendancielle des dernières années reflet d’une conjoncture fragile. Il a diminué de 5,7 %, soit un total de 28.690 EVP. Le trafic routier s’est stabilisé, pour sa part, à 39.520 EVP.
Parmi les rendez-vous de l’année, les Ports de Mulhouse-Rhin seront sans doute amenés à se positionner sur le pré-acheminement rhénan des grosses turbines de General Electric à Belfort. Il requiert un important convoi exceptionnel routier et s’opère à Strasbourg mais cette solution lointaine paraît de moins en moins opérante avec l’augmentation programmée de la cadence de production. La question de l’équipement en un portique colis lourds au port d’Ottmarsheim pourrait alors se poser.
La gouvernance se précise
Au niveau de la gouvernance des PMR, les concessions arrivant à échéance, le principe d’un syndicat mixte ouvert (SMO) tient la corde. VNF lance jusqu’à début juin un appel à manifestation d’intérêt pour sonder les candidats potentiels à la participation à l’exploitation dans le cadre d’une Semop (Société d’économie mixte à opération unique).