L’aéroport franco-suisse planifie une limitation des vols nocturnes qui doit réduire les nuisances sonores tout en préservant son activité de fret express.
La question du bruit à Bâle-Mulhouse n’a pas disparu avec le Covid-19. La direction de l'aéroport franco-germano-suisse a continué à plancher sur le sujet pour dévoiler en juin un plan visant à limiter les nuisances. Il prévoit principalement de supprimer les décollages normalement programmés entre 23 h et 24 h et, à un degré moindre, d’interdire les vols entre 22 h et 6 h des avions les plus bruyants, ceux classés "chapitre 3" et de marge inférieure à 13 EPNdB (niveau effectif de bruit perçu).
Ces mesures résultent d’un compromis entre les impacts environnementaux, économiques et sociaux tels qu’une étude préalable "les a mis en balance selon un équilibre exemplaire d’une prise en compte à part égale des trois piliers du développement durable", se félicite la direction. Ce travail a abouti à sept scénarii. Ceux qui n'ont pas été retenus ont été jugés, soit pas assez impactants en termes de réduction des nuisances sonores, soit trop risqués pour l’activité économique.
Ces mesures résultent d’un compromis entre les impacts environnementaux, économiques et sociaux tels qu’une étude préalable "les a mis en balance selon un équilibre exemplaire d’une prise en compte à part égale des trois piliers du développement durable", se félicite la direction. Ce travail a abouti à sept scénarii. Ceux qui n'ont pas été retenus ont été jugés, soit pas assez impactants en termes de réduction des nuisances sonores, soit trop risqués pour l’activité économique.