
Les eaux se retirent lentement des régions inondées dévoilant le désastre provoqué par les pires intempéries depuis un siècle dans les Balkans, tandis que les autorités sont à la recherche de fonds auprès de donateurs internationaux pour parer les graves conséquences économiques. Dans toute la région, les intempéries ont fait une cinquantaine de morts. "Il me semble clair que nos pertes vont se chiffrer en centaines de millions d'euros", a déclaré le Premier ministre serbe, Aleksandar Vucic, devant des représentants de donateurs internationaux, dont la Banque mondiale, réunis à Belgrade.
À lui seul, le système énergétique affiche des pertes qui excèdent les 250 millions d'euros. Dans le pays, 3.500 km de routes ont été rendus impraticables par les inondations, quelque 80 ponts routiers ont été détruits et 200 endommagés. Environ 80.000 hectares de cultures étaient sous les eaux, situation qui aura un impact particulièrement négatif sur la production agricole. La voix ferrée reliant la Serbie au port monténégrin de Bar, qui revêt une importance stratégique pour l'économie serbe, sera impraticable pendant au moins un mois. En conséquence, les exportations de l'usine automobile de Kragujevac, associée à l'italien Fiat, qui étaient un des moteurs du redressement économique du pays, seront sévèrement affectées.
La Bosnie, l'un des pays les plus pauvres d'Europe, où l'on parle aussi de centaines de millions d'euros de dégâts, a elle aussi appelé à l'aide internationale. "Nous avons besoin d'aide internationale car l'étendue de la catastrophe est énorme", a dit le président du Parlement de l'entité serbe de Bosnie, Igor Radojicic. "Les dégâts sont énormes. L'activité économique va reculer de 30 % dans le pays", a affirmé le président de la Chambre de commerce extérieur de Bosnie, Ahmet Egrlic. Il a fait état de dégâts très importants pour les infrastructures routières et énergétiques. La production agricole va également être particulièrement affectée.
À lui seul, le système énergétique affiche des pertes qui excèdent les 250 millions d'euros. Dans le pays, 3.500 km de routes ont été rendus impraticables par les inondations, quelque 80 ponts routiers ont été détruits et 200 endommagés. Environ 80.000 hectares de cultures étaient sous les eaux, situation qui aura un impact particulièrement négatif sur la production agricole. La voix ferrée reliant la Serbie au port monténégrin de Bar, qui revêt une importance stratégique pour l'économie serbe, sera impraticable pendant au moins un mois. En conséquence, les exportations de l'usine automobile de Kragujevac, associée à l'italien Fiat, qui étaient un des moteurs du redressement économique du pays, seront sévèrement affectées.
La Bosnie, l'un des pays les plus pauvres d'Europe, où l'on parle aussi de centaines de millions d'euros de dégâts, a elle aussi appelé à l'aide internationale. "Nous avons besoin d'aide internationale car l'étendue de la catastrophe est énorme", a dit le président du Parlement de l'entité serbe de Bosnie, Igor Radojicic. "Les dégâts sont énormes. L'activité économique va reculer de 30 % dans le pays", a affirmé le président de la Chambre de commerce extérieur de Bosnie, Ahmet Egrlic. Il a fait état de dégâts très importants pour les infrastructures routières et énergétiques. La production agricole va également être particulièrement affectée.