Banane : l'Afrique veut un nouveau mécanisme avec l'UE

Face à la concurrence latino-américaine, les pays africains producteurs de banane ont appelé à la mise en place d'un nouveau mécanisme de régulation pour remplacer l'appui de l'Union européenne qui s'achève fin 2019.
Selon l'ambassadeur de l'UE en Côte d'Ivoire, Jobst von Kirchmann, la non-continuation du mécanisme de stabilisation "fait partie des accords de libre-échange entre l’UE et les pays d'Amérique Latine". Pour lui, "le comportement des consommateurs européens a changé, l'accent est mis aujourd’hui sur les aspects sociaux, l'environnement et la santé. Ce changement s’est traduit dans une pression sur les institutions européennes à laquelle elles ne peuvent se soustraire".
Une "guerre de la banane" avait débuté en 1993 entre l'Europe et les grands pays producteurs d'Amérique Latine, quand l'UE avait décidé d'accorder un régime douanier préférentiel aux pays ACP, souvent d'anciennes colonies européennes, ce dont s'étaient plaints les pays d'Amérique Latine devant l'OMC. Les deux parties avaient finalement conclu un accord en 2009, en planifiant la diminution progressive des droits de douane sur les "bananes dollar", d'Amérique latine.
L'UE avait accordé un programme d'aide aux pays ACP sur la période 2013-2019, visant à améliorer la compétitivité, les conditions environnementales de production, la qualité de vie des travailleurs et à développer le marché local et régional de la banane. La filière banane africaine représente 60.000 emplois directs. Son principal débouché commercial est l'UE qui absorbe 90 % de la production africaine.

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