Les barrages ont été installés dès le lever du jour aux quatre coins de l’île à l’appel de l’Intersyndicale des transporteurs après l’échec d’une table ronde organisée mardi 14 février, sous l’égide du préfet. Les transporteurs réunionnais réclament une baisse de 25 centimes à la pompe du prix de l'essence, une demande pour l'instant rejetée. Ils ont ainsi quitté la table des négociations mardi après plus de quatre heures de discussions entre les différents acteurs concernés (Région, Conseil général, compagnies pétrolières, associations de consommateurs, association des maires et Chambre de commerce).
Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR (Fédération nationale du transport routier), a appelé à la "mobilisation du peuple", critiquant les élus de l’île. À La Réunion, le litre d'essence sans plomb coûte 1,66 euro depuis le 1er février et celui de gasoil 1,29 euros. Le président de la Région, Didier Robert, a jugé impossible de satisfaire la revendication des transporteurs parce qu'elle coûterait, selon lui, 120 millions d’euros par an, soit le montant total des recettes perçues par la collectivité sur l’importation des hydrocarbures. À La Réunion, les taxes sur les carburants ne sont pas encaissées par l’État mais par la Région qui en reverse une partie aux communes et au Conseil général.
Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR (Fédération nationale du transport routier), a appelé à la "mobilisation du peuple", critiquant les élus de l’île. À La Réunion, le litre d'essence sans plomb coûte 1,66 euro depuis le 1er février et celui de gasoil 1,29 euros. Le président de la Région, Didier Robert, a jugé impossible de satisfaire la revendication des transporteurs parce qu'elle coûterait, selon lui, 120 millions d’euros par an, soit le montant total des recettes perçues par la collectivité sur l’importation des hydrocarbures. À La Réunion, les taxes sur les carburants ne sont pas encaissées par l’État mais par la Région qui en reverse une partie aux communes et au Conseil général.