«Hausse de 40 % pour RFF, baisse constante pour la Dreal»

Le Collectif des associations de défense de l'environnement Pays basque sud des Landes (Cade), qui représente une quarantaine d'associations, n'a pas la même lecture de la situation que Réseau ferré de France (RFF) à propos du potentiel fret de l'éventuelle LGV France-Espagne. Il conteste les chiffres avancés par le gestionnaire du réseau et a lancé une invitation à participer aujourd'hui à une réunion publique à Mouguerre (Pyrénées-Atlantiques) pour "décortiquer" ces données publiées dans une brochure éditée par le grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO). "L'enjeu est important puisque le 14 novembre à Bayonne, un observatoire des trafics et des évolutions économiques, chargé d'établir un constat pour l'éventualité de la création de la LGV, a été lancé par le préfet de région", a estimé le président du Cade, Victor Pachon.
Divergences profondes
Le comité scientifique de l'Observatoire des trafics doit dévoiler ses estimations le 14 décembre. "Il a bien été dit, précise Victor Pachon, qu'il n'y aurait pas de travaux tant que les voies existantes ne seraient pas saturées". Selon le Cade, "là où l'opérateur RFF annonce une augmentation de 40 % du fret ferroviaire sur l'axe Atlantique entre 1998 et 2008, la Dreal, chargée de conduire l'Observatoire, pointe du doigt une baisse constante sur la même période".
D'une manière plus générale, le collectif dénonce des chiffres constamment revus à la hausse. "La saturation des voies existantes avait été estimée par RFF en 2010, puis en 2020. Elle est encore repoussée vers 2030-2045. Pour notre part, nous estimons que cette saturation ne sera pas encore au rendez-vous en 2035 car, d'une part, la croissance est en berne et, d'autre part, à notre sens, les mesures gouvernementales conduisent à l'effondrement du fret ferroviaire", ajoute Victor Pachon.
Divergences profondes
Le comité scientifique de l'Observatoire des trafics doit dévoiler ses estimations le 14 décembre. "Il a bien été dit, précise Victor Pachon, qu'il n'y aurait pas de travaux tant que les voies existantes ne seraient pas saturées". Selon le Cade, "là où l'opérateur RFF annonce une augmentation de 40 % du fret ferroviaire sur l'axe Atlantique entre 1998 et 2008, la Dreal, chargée de conduire l'Observatoire, pointe du doigt une baisse constante sur la même période".
D'une manière plus générale, le collectif dénonce des chiffres constamment revus à la hausse. "La saturation des voies existantes avait été estimée par RFF en 2010, puis en 2020. Elle est encore repoussée vers 2030-2045. Pour notre part, nous estimons que cette saturation ne sera pas encore au rendez-vous en 2035 car, d'une part, la croissance est en berne et, d'autre part, à notre sens, les mesures gouvernementales conduisent à l'effondrement du fret ferroviaire", ajoute Victor Pachon.