
© YARA/ERIK KOTTIER
Quatre maires demandent un recours contre le transport de nitrate au port de Bayonne. Jean Grenet (Bayonne), Marie-Josée Espiaube (Boucau), Jean Espilondo (Anglet), et Jean-Marc Lespade (Tarnos) ont indiqué vouloir présenter un "front uni contre cet arrêté préfectoral". "Nous avons été tenus dans l’ignorance totale de la procédure qui a donné lieu à cette autorisation, a estimé Jean Grenet, même si une opération test à laquelle nous avons refusé de participer s’est déroulée dans des conditions qui nous laissent perplexes".
Premier convoi début mars
Les maires ont remarqué que les espaces traversés par les transferts de nitrate d'ammonium de Pardies à Bayonne sont urbanisés, et se sont inquiétés du risque qu'en cas de mauvaises conditions météorologiques, le nitrate d'ammonium ne soit pas chargé sur les navires et reste temporairement à quai. Ils ont remarqué aussi que ce produit pouvait cohabiter sur le port avec des sources d'hydrocarbures, un voisinage potentiellement dangereux.
Les maires ont écrit aux préfets en leur demandant de "retirer l’arrêté, évitant l’engagement contentieux devant le tribunal administratif". Les maires ont jusqu’au 5 mars pour engager un recours contentieux, l’arrêté préfectoral ayant été publié le 5 janvier. "Nous n’attendrons pas jusqu’au 5 mars pour engager un recours au contentieux si le recours gracieux se solde par un échec", a estimé Jean Grenet. Un premier convoi par la société Yara est prévu début mars. Le recours n’est pas suspensif.
Premier convoi début mars
Les maires ont remarqué que les espaces traversés par les transferts de nitrate d'ammonium de Pardies à Bayonne sont urbanisés, et se sont inquiétés du risque qu'en cas de mauvaises conditions météorologiques, le nitrate d'ammonium ne soit pas chargé sur les navires et reste temporairement à quai. Ils ont remarqué aussi que ce produit pouvait cohabiter sur le port avec des sources d'hydrocarbures, un voisinage potentiellement dangereux.
Les maires ont écrit aux préfets en leur demandant de "retirer l’arrêté, évitant l’engagement contentieux devant le tribunal administratif". Les maires ont jusqu’au 5 mars pour engager un recours contentieux, l’arrêté préfectoral ayant été publié le 5 janvier. "Nous n’attendrons pas jusqu’au 5 mars pour engager un recours au contentieux si le recours gracieux se solde par un échec", a estimé Jean Grenet. Un premier convoi par la société Yara est prévu début mars. Le recours n’est pas suspensif.