Le port de Béjaïa a perdu au cours des quatre premiers mois de l'année 2021 plus du quart de son tonnage en raison d'une chute de plus de 50 % de son volume à l'export.
L'activité globale du port de Béjaïa est passée en un an de 5,76 millions de tonnes à 4,21 Mt. Selon l'Entreprise portuaire du port de Béjaïa (EPB), les vracs liquides ont en effet diminué de 60,4 %, totalisant un million de tonnes de janvier à avril de cette année, au lieu des 2,5 Mt enregistrés au cours des quatre premiers mois de 2020. Quant aux vracs solides, ils ont progressé de 1,43 % pour atteindre 2,066 Mt. Un volume généré intégralement par l'import.
Les marchandises diverses ont reculé en un an de 3,86 %, à 1,19 Mt. Un repli dû à une chute de 20,4 % de l'import mais à une progression de 53,6 % à l'export. Les hydrocarbures, tirés vers le bas par un plongeon de 73 % des volumes à l'export, ont achevé l'année sur une diminution de 64,3 %, à 826.500 t. En revanche, les céréales, telles que le blé, le maïs et le soja, ont baissé plus modestement. Leur repli ne s'est élevé qu'à 4,5 %.
Quant au conteneur, à 73.400 EVP, il n'a enregistré qu'un repli de 6 % par rapport aux quatre premiers mois de 2020. Selon l'EPB, au cours des quatre mois de l'année, le taux de conteneurisation s'est élevé à 56,2 %, perdant 3,2 points par rapport au 31 décembre 2020.
Plus d'une centaine d'escales en moins en 2020
En 2020, le port de Béjaïa n'a pas échappé aux conséquences de la pandémie, selon la direction de l'établissement. Il a clôturé l'année sur un trafic global de 15,74 Mt, en recul de 18,2 % par rapport à 2019. Cette régression a touché aussi bien l'import que l'export. D'où la baisse du nombre de navires en escale qui est passé de 1.163 en 2019 à 1.028 en 2020, soit 12 % de moins.
Les volumes à l'import ont baissé de 3 %, à 10,22 Mt. Les hydrocarbures raffinés ont reculé de 22,3 % tandis que les tonnages de marchandises hors hydrocarbures ont enregistré une diminution de 1 % avec un volume de 9,46 Mt, contre 9,57 Mt l'année précédente. Les exportations, de leur côté, ont connu un repli de 36 %, à 5,51 Mt. Selon la direction de l'entreprise portuaire, la crise sanitaire a entraîné une forte demande dans le secteur du pétrole brut. Le port de Béjaïa n’a en effet exporté que 4,45 Mt en 2020, contre 7,8 Mt en 2019, soit une décroissance de 43 %.
Toujours à l'export, les marchandises générales ont en revanche franchi le million de tonnes (1,066 Mt), en hausse de 19 %. Le conteneur a progressé de 1,35 %, à 246.810 EVP, contre 243.506 en 2019. Le port de Béjaïa estime avoir occupé l'an dernier la deuxième place nationale dans ce secteur, derrière le port d'Alger.
Mise en service du poste 25
Au chapitre des investissements réalisés en 2020, le port kabyle rappelle avoir mis en service en mai de l'année dernière le poste 25 dont la vocation est "d’améliorer la qualité de services aux porte-conteneurs à travers le projet du système de fenêtres d’accostage".
Autre progrès dont se félicite le port, l'entrée en exploitation en mars 2020 de "la zone logistique extra-portuaire d'Ighil Ouberouak", concernant les conteneurs vides, qui a fait l'objet d'une convention signée avec CMA CGM. La direction de l'EPB indique en outre avoir pris réception cette année-là de deux spreaders d'une capacité de levage unitaire de 41 tonnes, d'une mini-pelle sur chenilles et d'un camion hydrocureur d'une capacité de 6.000 litres.
Les marchandises diverses ont reculé en un an de 3,86 %, à 1,19 Mt. Un repli dû à une chute de 20,4 % de l'import mais à une progression de 53,6 % à l'export. Les hydrocarbures, tirés vers le bas par un plongeon de 73 % des volumes à l'export, ont achevé l'année sur une diminution de 64,3 %, à 826.500 t. En revanche, les céréales, telles que le blé, le maïs et le soja, ont baissé plus modestement. Leur repli ne s'est élevé qu'à 4,5 %.
Quant au conteneur, à 73.400 EVP, il n'a enregistré qu'un repli de 6 % par rapport aux quatre premiers mois de 2020. Selon l'EPB, au cours des quatre mois de l'année, le taux de conteneurisation s'est élevé à 56,2 %, perdant 3,2 points par rapport au 31 décembre 2020.
Plus d'une centaine d'escales en moins en 2020
En 2020, le port de Béjaïa n'a pas échappé aux conséquences de la pandémie, selon la direction de l'établissement. Il a clôturé l'année sur un trafic global de 15,74 Mt, en recul de 18,2 % par rapport à 2019. Cette régression a touché aussi bien l'import que l'export. D'où la baisse du nombre de navires en escale qui est passé de 1.163 en 2019 à 1.028 en 2020, soit 12 % de moins.
Les volumes à l'import ont baissé de 3 %, à 10,22 Mt. Les hydrocarbures raffinés ont reculé de 22,3 % tandis que les tonnages de marchandises hors hydrocarbures ont enregistré une diminution de 1 % avec un volume de 9,46 Mt, contre 9,57 Mt l'année précédente. Les exportations, de leur côté, ont connu un repli de 36 %, à 5,51 Mt. Selon la direction de l'entreprise portuaire, la crise sanitaire a entraîné une forte demande dans le secteur du pétrole brut. Le port de Béjaïa n’a en effet exporté que 4,45 Mt en 2020, contre 7,8 Mt en 2019, soit une décroissance de 43 %.
Toujours à l'export, les marchandises générales ont en revanche franchi le million de tonnes (1,066 Mt), en hausse de 19 %. Le conteneur a progressé de 1,35 %, à 246.810 EVP, contre 243.506 en 2019. Le port de Béjaïa estime avoir occupé l'an dernier la deuxième place nationale dans ce secteur, derrière le port d'Alger.
Mise en service du poste 25
Au chapitre des investissements réalisés en 2020, le port kabyle rappelle avoir mis en service en mai de l'année dernière le poste 25 dont la vocation est "d’améliorer la qualité de services aux porte-conteneurs à travers le projet du système de fenêtres d’accostage".
Autre progrès dont se félicite le port, l'entrée en exploitation en mars 2020 de "la zone logistique extra-portuaire d'Ighil Ouberouak", concernant les conteneurs vides, qui a fait l'objet d'une convention signée avec CMA CGM. La direction de l'EPB indique en outre avoir pris réception cette année-là de deux spreaders d'une capacité de levage unitaire de 41 tonnes, d'une mini-pelle sur chenilles et d'un camion hydrocureur d'une capacité de 6.000 litres.
