Bénéfice en baisse au troisième trimestre pour Boeing
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Boeing a enregistré au troisième trimestre un bénéfice en baisse à cause des retraites. Le bénéfice net part du groupe ressort à 1 milliard de dollars. Son chiffre d'affaires a progressé de 13 % sur un an à 20,01 milliards de dollars. "Des bénéfices en hausse dans les divisions aéronautique, défense, aérospatiale et sécurité ont été plus qu'éclipsés par des versements plus élevés" liés aux retraites des employés et ex-employés, a expliqué le groupe. Le groupe a relevé ses prévisions de bénéfice pour 2012. Les objectifs de chiffre d'affaires ont eux aussi été relevés à une fourchette de 80,5 à 82 milliards de dollars, alors qu'ils l'avaient déjà été, pour un montant situé entre 79,5 et 81,5 milliards de dollars, au deuxième trimestre.
"Le cargo reste sous pression"
"Une performance opérationnelle solide a tiré nos résultats dans la plupart de nos activités, de même que des ventes généralement en hausse et des flux de trésorerie améliorés, ce qui a débouché sur un bénéfice solide malgré les freins représentés par les retraites", a commenté le PDG, Jim McNerney. Il a notamment souligné que la division de défense avait maintenu des marges à deux chiffres dans un environnement difficile, alors que le budget du Pentagone va subir une cure d'austérité sur dix ans. "Au vu de notre performance robuste à ce jour et de bonnes perspectives, nous relevons nos prévisions pour la fin de l'année", a-t-il ajouté.
M. McNerney a souligné que la demande restait solide en aviation commerciale, "divisée à peu près également entre la croissance de la flotte mondiale et le remplacement d'appareils plus vieux" et plus consommateurs d'énergie, a-t-il ajouté. Il a noté que la croissance économique mondiale restait "lente" et que "les incertitudes demeuraient" mais que le "trafic passager restait résilient", tandis que le fret "reste sous pression". Dans le domaine de la défense, le groupe continue de voir des "opportunités de croissance à l'international" tandis que le marché américain fait face à une chute du budget du Pentagone. Il s'est dit résolument optimiste malgré la possibilité de coupes claires aveugles dans les dépenses de l’État l'an prochain. Pour lui, l'incitation au remplacement des avions est très fort vu les économies d'énergies promises par les appareils les plus récents, comme le 787. Les compagnies aériennes "n'ont pratiquement pas les moyens de ne pas nous acheter !", a-t-il plaisanté.
"Le cargo reste sous pression"
"Une performance opérationnelle solide a tiré nos résultats dans la plupart de nos activités, de même que des ventes généralement en hausse et des flux de trésorerie améliorés, ce qui a débouché sur un bénéfice solide malgré les freins représentés par les retraites", a commenté le PDG, Jim McNerney. Il a notamment souligné que la division de défense avait maintenu des marges à deux chiffres dans un environnement difficile, alors que le budget du Pentagone va subir une cure d'austérité sur dix ans. "Au vu de notre performance robuste à ce jour et de bonnes perspectives, nous relevons nos prévisions pour la fin de l'année", a-t-il ajouté.
M. McNerney a souligné que la demande restait solide en aviation commerciale, "divisée à peu près également entre la croissance de la flotte mondiale et le remplacement d'appareils plus vieux" et plus consommateurs d'énergie, a-t-il ajouté. Il a noté que la croissance économique mondiale restait "lente" et que "les incertitudes demeuraient" mais que le "trafic passager restait résilient", tandis que le fret "reste sous pression". Dans le domaine de la défense, le groupe continue de voir des "opportunités de croissance à l'international" tandis que le marché américain fait face à une chute du budget du Pentagone. Il s'est dit résolument optimiste malgré la possibilité de coupes claires aveugles dans les dépenses de l’État l'an prochain. Pour lui, l'incitation au remplacement des avions est très fort vu les économies d'énergies promises par les appareils les plus récents, comme le 787. Les compagnies aériennes "n'ont pratiquement pas les moyens de ne pas nous acheter !", a-t-il plaisanté.
