Bénéfice en baisse de 11,6 % pour Abertis

Le groupe d'infrastructures espagnol Abertis, propriétaire des autoroutes françaises Sanef, a publié mardi 6 mai un bénéfice net pour le premier trimestre de 125 millions d'euros, en baisse de 11,6 % sur un an, souffrant notamment des taux de change.
Abertis a enregistré un bénéfice net au premier trimestre en baisse de 11,6 %, à 125 millions d'euros. À taux de change constant, son bénéfice récurrent est ainsi en hausse de 5,6 %, le groupe notant les premiers effets de la reprise économique en Espagne, avec la plus forte hausse en sept ans du trafic sur les autoroutes du pays. Sur la même période, son chiffre d'affaires a lui augmenté de 3,9 %, à 1,095 milliard, tandis que son excédent brut d'exploitation (Ebitda) a progressé de 8,2 %, à 686 millions d'euros.

Hausse du trafic en Espagne

"Un élément significatif est la hausse du trafic en Espagne, qui augmente de près de 3 % entre janvier et avril", souligne Abertis. Le groupe, dont le siège se trouve en Catalogne, continue toutefois d'exercer la majorité de son activité hors d'Espagne : au premier trimestre, près de 63 % de ses ventes et 60 % de son Ebitda proviennent de son activité internationale. Le Brésil, notamment, représente déjà 20 % de son bilan. Abertis, devenu en 2012 le leader mondial des concessions d'autoroutes par le chiffre d'affaires et les kilomètres gérés, indique avoir vu le trafic sur ses autoroutes monter de presque 4 % entre janvier et avril, "grâce aux progressions au Chili (+ 5,2 %), au Brésil (+ 4,7 %) et en France (+ 4,1 %)".
"Le groupe continue d'étudier de possibles projets de croissance, avec le regard tourné vers le secteur des autoroutes en Amérique du Nord et en Europe, et aussi vers des projets pour stimuler l'internationalisation de l'activité de télécommunications, tant dans le secteur satellitaire comme dans celui des tours de téléphonie mobile", explique-t-il.
Abertis, qui tire 86 % de son chiffre d'affaires de son activité dans les autoroutes, a vendu ces derniers mois les différents aéroports qu'il gérait mais il garde les télécommunications comme autre source de revenus.
En décembre, il avait bouclé la première phase d'un accord d'un montant de 385 millions d'euros avec les opérateurs téléphoniques Telefonica et Yoigo, pour partager un réseau 4G (internet à très haut débit) d'un ensemble minimum de 4.227 tours de téléphonie mobile. En novembre, il a pris le contrôle de l'opérateur satellitaire Hispasat, dont il détient désormais 57,05 %. En conséquence, sa dette nette continue de se creuser, à 13,413 milliards d'euros, contre 12,930 milliards un an plus tôt.

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