
© RFF/Christophe Recoura
RFF a enregistré un bénéfice en hausse 13 % et a insisté sur la croissance de ses investissements ferroviaires en 2011. L'enveloppe globale consacrée aux investissements de RFF en 2011 a gonflé de 42,1 % à 4,6 milliards, dont 2 milliards consacrés à la modernisation du réseau ferré (+ 17 %). Outre la poursuite de la deuxième phase de la LGV Est Européenne, la signature du contrat de concession pour la LGV Sud Europe Atlantique et celle du contrat de partenariat pour la LGV Bretagne-Pays de la Loire "ont permis d'accélérer les investissements de développement, grâce aux partenariats public-privé", indique RFF.
Le chiffre d'affaires progresse de 7,4 %
Le résultat opérationnel courant affiche une modeste progression de 3 %, à 1,5 milliard d'euros. "Cette progression est le résultat d'éléments non récurrents, dont principalement la renégociation de la convention d'aménagement de la Zac Paris Rive Gauche", explique le groupe. RFF souligne, en outre, "que la légère amélioration de son résultat opérationnel est cependant pénalisée par l'accroissement du coût moyen de la dette de 4,45 % en 2011, contre 4,3 % en 2010". Le chiffre d'affaires progresse de 7,4 %, à 4,9 milliards, porté par une progression du trafic voyageurs conjuguée à une hausse moyenne des tarifs de péages de 4,8 %.
Le gestionnaire du réseau estime toutefois que les cash-flows opérationnels qu'il a dégagés en 2001, soit 2,2 milliards d'euros, "ne suffisent pas à financer en totalité la rénovation du réseau". Cette insuffisance structurelle explique l'essentiel de l'augmentation de la dette qui s'accroit d'un peu plus d'un milliard d'euros, à 28,6 milliards d'euros. "Bénéficiant d'une qualité de signature très proche de celle de l’État, RFF a levé en 2011 3,3 milliards d'euros à long terme sur les marchés internationaux de capitaux", a précisé le groupe.
Le chiffre d'affaires progresse de 7,4 %
Le résultat opérationnel courant affiche une modeste progression de 3 %, à 1,5 milliard d'euros. "Cette progression est le résultat d'éléments non récurrents, dont principalement la renégociation de la convention d'aménagement de la Zac Paris Rive Gauche", explique le groupe. RFF souligne, en outre, "que la légère amélioration de son résultat opérationnel est cependant pénalisée par l'accroissement du coût moyen de la dette de 4,45 % en 2011, contre 4,3 % en 2010". Le chiffre d'affaires progresse de 7,4 %, à 4,9 milliards, porté par une progression du trafic voyageurs conjuguée à une hausse moyenne des tarifs de péages de 4,8 %.
Le gestionnaire du réseau estime toutefois que les cash-flows opérationnels qu'il a dégagés en 2001, soit 2,2 milliards d'euros, "ne suffisent pas à financer en totalité la rénovation du réseau". Cette insuffisance structurelle explique l'essentiel de l'augmentation de la dette qui s'accroit d'un peu plus d'un milliard d'euros, à 28,6 milliards d'euros. "Bénéficiant d'une qualité de signature très proche de celle de l’État, RFF a levé en 2011 3,3 milliards d'euros à long terme sur les marchés internationaux de capitaux", a précisé le groupe.
«Croissance des investissements ferroviaires en 2011»
Le conseil d'administration de RFF a validé une nouvelle organisation de la direction générale qui enregistre l'arrivée de deux nouvelles recrues. Christian Cochet, venu de la SNCF, sera chargé du pilotage conjoint des sillons et des travaux du réseau, et Matthieu Chabanel, jusqu'ici en poste auprès du Premier ministre, se voit confier la responsabilité de la commercialisation et du développement. Le mandat de Hubert du Mesnil à la tête de RFF arrive à échéance le 30 août.