
"L’État n'envisage pas de vendre sa participation et dément tout projet immobilier au marché d'intérêt national de Rungis", a indiqué Bercy, réagissant aux inquiétudes des grossistes qui craignent une prise de participation majoritaire d'Altaréa (33,34 % également). Bercy a confirmé en revanche avoir "fait appel à un chasseur de tête" pour remplacer l'actuel PDG de la Semmaris, "âgé de 67 ans", Marc Spielrein, en poste depuis 1994.
La Semmaris, une entreprise rentable
Le président des grossistes de Rungis, Christian Pépineau, a fait part jeudi des inquiétudes des grossistes, concernant d'une part la volonté des deux principaux actionnaires de remplacer l'actuel PDG de la Semmaris et, d'autre part, une évolution possible de l'actionnariat de cette société. Outre l’État (via l'APE, l'agence des participations de l’État) et Altaréa, la Semmaris est également détenue par la Ville de Paris (13,19 %), les professionnels (9,93 %), le département du Val-de-Marne (5,6 %) et la CDC (4,6 %). La question du remplacement du PDG devrait être examinée le 5 avril lors d'un conseil d'administration.
Les grossistes regrettent "d'avoir appris par l'extérieur" l'existence d'une procédure de recrutement, alors qu'ils siègent au conseil d'administration et qu'ils représentent "95 % du financement de la Semmaris" - si l'on totalise les loyers et services payés par les grossistes. Surtout, ils s'inquiètent de l'avenir de ce marché installé sur un terrain de 234 hectares aux portes de Paris et d'une prise de participation plus importante d'Altaréa dans la Semmaris. "Nous avons une délégation de service public", rappelle Christian Pépineau, au service des consommateurs, pour la distribution alimentaire en Île-de-France. "Nous souhaitons que l’État puisse nous conforter dans l'idée qu'il ne se désengage pas de Rungis", a-t-il ajouté. La Semmaris est "une entreprise rentable", "un modèle de marché de gros qui s'exporte", a-t-il souligné. L'activité à Rungis a généré 8 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2011. Le marché héberge plus d'un millier de grossistes.
La Semmaris, une entreprise rentable
Le président des grossistes de Rungis, Christian Pépineau, a fait part jeudi des inquiétudes des grossistes, concernant d'une part la volonté des deux principaux actionnaires de remplacer l'actuel PDG de la Semmaris et, d'autre part, une évolution possible de l'actionnariat de cette société. Outre l’État (via l'APE, l'agence des participations de l’État) et Altaréa, la Semmaris est également détenue par la Ville de Paris (13,19 %), les professionnels (9,93 %), le département du Val-de-Marne (5,6 %) et la CDC (4,6 %). La question du remplacement du PDG devrait être examinée le 5 avril lors d'un conseil d'administration.
Les grossistes regrettent "d'avoir appris par l'extérieur" l'existence d'une procédure de recrutement, alors qu'ils siègent au conseil d'administration et qu'ils représentent "95 % du financement de la Semmaris" - si l'on totalise les loyers et services payés par les grossistes. Surtout, ils s'inquiètent de l'avenir de ce marché installé sur un terrain de 234 hectares aux portes de Paris et d'une prise de participation plus importante d'Altaréa dans la Semmaris. "Nous avons une délégation de service public", rappelle Christian Pépineau, au service des consommateurs, pour la distribution alimentaire en Île-de-France. "Nous souhaitons que l’État puisse nous conforter dans l'idée qu'il ne se désengage pas de Rungis", a-t-il ajouté. La Semmaris est "une entreprise rentable", "un modèle de marché de gros qui s'exporte", a-t-il souligné. L'activité à Rungis a généré 8 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2011. Le marché héberge plus d'un millier de grossistes.