Boeing et Airbus ont finalement terminé au coude à coude au salon aéronautique du Bourget où les grands constructeurs régionaux ont eux battu des records, illustrant le dynamisme du secteur.
Airbus a annoncé avoir comptabilisé pour 39,3 milliards de commandes fermes portant sur 241 appareils lors des quatre journées du salon du Bourget dédiées aux professionnels. Avec les intentions d'achat, les commandes atteignent 68,7 milliards de dollars, pour 466 moyen-courriers A320 et A320neo, long-courriers A330, A350, le dernier né, et l'A380.
De son côté, Boeing a annoncé avoir enregistré des commandes fermes pour 38 milliards et des intentions de commandes pour 22,2 milliards. Avec un total de 60,2 milliards de dollars, l'américain reste derrière son concurrent européen. Il a toutefois démontré sa détermination à continuer à garder l'avantage sur le segment des long-courriers en annonçant la version allongée du 787 Dreamliner, le 787-10. "Cela semble confirmer, a estimé l'analyste Christophe Menard de chez Kepler Cheuvreux, qu'Airbus va conserver la part de 60 % du marché" qu'il a gagnée en lançant le neo avant le Max.
Essor des avions régionaux
Les constructeurs d'avions régionaux ont eux battus leurs records de commande. Le lancement de l'E2, nouvelle génération de la famille E jets du brésilien Embraer, a été assorti d'une commande ferme de 100 unités par la compagnie Skywest. Pour ATR, leader incontesté du marché des avions régionaux à hélices, le salon "est le meilleur salon de l'histoire" avec 173 commandes dont 83 fermes pour un total de 4,1 milliards de dollars. Le carnet de commandes est ainsi à un niveau jamais atteint (277 avions), soit l'équivalent de plus de trois années de production. L'ensemble des constructeurs profitent de l'essor du transport aérien en Asie, en Amérique centrale et latine et bénéficient en outre du renouvellement des flottes des compagnies plus traditionnelles.
De son côté, Boeing a annoncé avoir enregistré des commandes fermes pour 38 milliards et des intentions de commandes pour 22,2 milliards. Avec un total de 60,2 milliards de dollars, l'américain reste derrière son concurrent européen. Il a toutefois démontré sa détermination à continuer à garder l'avantage sur le segment des long-courriers en annonçant la version allongée du 787 Dreamliner, le 787-10. "Cela semble confirmer, a estimé l'analyste Christophe Menard de chez Kepler Cheuvreux, qu'Airbus va conserver la part de 60 % du marché" qu'il a gagnée en lançant le neo avant le Max.
Essor des avions régionaux
Les constructeurs d'avions régionaux ont eux battus leurs records de commande. Le lancement de l'E2, nouvelle génération de la famille E jets du brésilien Embraer, a été assorti d'une commande ferme de 100 unités par la compagnie Skywest. Pour ATR, leader incontesté du marché des avions régionaux à hélices, le salon "est le meilleur salon de l'histoire" avec 173 commandes dont 83 fermes pour un total de 4,1 milliards de dollars. Le carnet de commandes est ainsi à un niveau jamais atteint (277 avions), soit l'équivalent de plus de trois années de production. L'ensemble des constructeurs profitent de l'essor du transport aérien en Asie, en Amérique centrale et latine et bénéficient en outre du renouvellement des flottes des compagnies plus traditionnelles.
