
© Bockstiegel
L'armateur allemand Bockstiegel a rejeté lundi 16 avril les informations parues dans un article selon lequel un des navires lui appartenant transporterait des armes iraniennes à destination de la Syrie.
"Selon la description du chargement dans les documents et son apparence, l'armateur ne dispose pas d'informations, contrairement à ce qui est affirmé dans la presse, qu'il puisse s'agir d'armes, de munitions ou matériels militaires", a indiqué Bockstiegel. L'armateur insiste sur le fait que le respect des lois est pour lui une "évidence", notamment concernant l'embargo décrété par l'UE sur les armes à destination de la Syrie. Selon les documents dont dispose l'armateur, le chargement à destination de la Syrie est composé d'éléments d'une centrale thermique, fabriqués en Inde et destinés au ministère syrien de l’Électricité. L'armateur précise que seul le chargement placé en haut peut pour l'instant être inspecté par l'équipage. "Ce dernier a été inspecté. Selon ce qu'a pu voir l'équipage, il s'agit de tuyaux et tambours de câble", ajoute-t-il. L'armateur dit avoir décidé, en accord avec le gouvernement allemand, de ne pas laisser le navire se rendre dans un port syrien, tant que son chargement n'aura pas été contrôlé dans un port tiers. Bockstiegel n'a cependant pas indiqué dans quel port le navire se rendra pour effectuer cette vérification.
Après la parution d'un article de l'hebdomadaire "Der Spiegel" faisant état d'armes à bord de l'"Atlantic Cruiser", le gouvernement allemand a indiqué samedi 14 avril examiner une possible rupture d'embargo.
"Selon la description du chargement dans les documents et son apparence, l'armateur ne dispose pas d'informations, contrairement à ce qui est affirmé dans la presse, qu'il puisse s'agir d'armes, de munitions ou matériels militaires", a indiqué Bockstiegel. L'armateur insiste sur le fait que le respect des lois est pour lui une "évidence", notamment concernant l'embargo décrété par l'UE sur les armes à destination de la Syrie. Selon les documents dont dispose l'armateur, le chargement à destination de la Syrie est composé d'éléments d'une centrale thermique, fabriqués en Inde et destinés au ministère syrien de l’Électricité. L'armateur précise que seul le chargement placé en haut peut pour l'instant être inspecté par l'équipage. "Ce dernier a été inspecté. Selon ce qu'a pu voir l'équipage, il s'agit de tuyaux et tambours de câble", ajoute-t-il. L'armateur dit avoir décidé, en accord avec le gouvernement allemand, de ne pas laisser le navire se rendre dans un port syrien, tant que son chargement n'aura pas été contrôlé dans un port tiers. Bockstiegel n'a cependant pas indiqué dans quel port le navire se rendra pour effectuer cette vérification.
Après la parution d'un article de l'hebdomadaire "Der Spiegel" faisant état d'armes à bord de l'"Atlantic Cruiser", le gouvernement allemand a indiqué samedi 14 avril examiner une possible rupture d'embargo.