Bolloré a annoncé vendredi 25 août avoir repris une partie de son concurrent Necotrans. Bolloré, qui a indiqué avoir obtenu le feu vert du tribunal de commerce de Paris à cette reprise partielle dans le cadre d'un consortium avec "trois groupes internationaux", a affirmé que cette opération s'inscrivait "dans une logique de renforcement et de développement de ses positions en France et en Afrique".
De source proche de Privinvest vendredi soir, ce groupe de l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa "confirme qu'il est entré dans le consortium pour la reprise de Necotrans". Selon le journal "Les Échos", les deux autres membres du consortium sont une filiale de l'assureur Old Mutual (Royaume-Uni) et du groupe Premium (Maroc).
"Les Échos" ont également affirmé que le plan allait se traduire par la fermeture des deux tiers des agences de Necotrans en Afrique et estimé que seule la moitié des 4.000 emplois du groupe serait préservée à l'issue de l'opération.
De son côté, la branche de Bolloré spécialisée dans le transport et la logistique, qui représente 55 % de l'activité du groupe au chiffre d'affaires annuel de 10 milliards d'euros, "s'engage à préserver un maximum d'emplois dans le cadre de ce projet de reprise" qui, a-t-elle fait valoir, "a reçu le soutien des institutions représentatives du personnel de Necotrans".
De source proche de Privinvest vendredi soir, ce groupe de l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa "confirme qu'il est entré dans le consortium pour la reprise de Necotrans". Selon le journal "Les Échos", les deux autres membres du consortium sont une filiale de l'assureur Old Mutual (Royaume-Uni) et du groupe Premium (Maroc).
"Les Échos" ont également affirmé que le plan allait se traduire par la fermeture des deux tiers des agences de Necotrans en Afrique et estimé que seule la moitié des 4.000 emplois du groupe serait préservée à l'issue de l'opération.
De son côté, la branche de Bolloré spécialisée dans le transport et la logistique, qui représente 55 % de l'activité du groupe au chiffre d'affaires annuel de 10 milliards d'euros, "s'engage à préserver un maximum d'emplois dans le cadre de ce projet de reprise" qui, a-t-elle fait valoir, "a reçu le soutien des institutions représentatives du personnel de Necotrans".
"Fermeture des deux tiers des agences de Necotrans en Afrique"
Précisément, "en France, 71 contrats de travail seront directement repris et près d'une trentaine d'emplois supplémentaires pourraient être sauvegardés aux mêmes niveaux d'ancienneté et de rémunération grâce à des opportunités de reclassement existantes au sein de Bolloré Transport & Logistics". Selon "Les Échos", Necotrans emploie directement 119 personnes en France.
En Afrique, "plus de 260 emplois seront pérennisés dans six pays africains où le groupe est déjà implanté (Sénégal, Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Togo, Bénin et Congo)", selon le texte de Bolloré. L'entreprise n'a pas précisé le nombre d'emplois actuels inclus dans le périmètre de reprise, ni les engagements sociaux éventuels des autres parties prenantes du consortium. Ni la société de Vincent Bolloré ni Privinvest n'ont communiqué le montant de leurs investissements.
Gestion des terminaux portuaires
Necotrans, qui avait annoncé le 29 juin la mise en redressement judiciaire de ses onze sociétés françaises, dans un contexte de déprime persistante des cours des matières premières, revendique un chiffre d'affaires annuel de 830 millions d'euros. Ce groupe, dont la structure capitalistique était jusqu'ici familiale, est engagé depuis 2013 dans un plan de redéploiement stratégique et de développement en Afrique pour la gestion des terminaux portuaires, la logistique pétrolière et la sous-traitance minière.
Necotrans et Bolloré se sont affrontés dans le passé sur le plan judiciaire. Le président de la République de Guinée, Alpha Condé, élu en novembre 2010, avait résilié en mars 2011, par décret, la convention de concession du terminal conteneurisé du port de Conakry octroyée en 2008 pour une durée de vingt-cinq ans à Getma, une filiale de Necotrans. Le gouvernement guinéen avait confié quelques jours plus tard la gestion du port au groupe Bolloré, déclenchant une bataille entre les deux rivaux devant les tribunaux. Bolloré avait été condamné en 2013 à verser plus de 2 millions d'euros à Necotrans.