
Une filiale camerounaise du groupe français Bolloré, Bolloré Africa Logistics, a démenti lundi 23 avril "toute pollution" du fleuve Wouri à Douala, en réaction à la récente publication par le gouvernement camerounais d'une liste de 139 sociétés frappées d'amendes notamment pour "pollution".
Le 17 avril, le quotidien d’État camerounais "Cameroon Tribune" a publié une décision du ministère de l'Environnement nommant 139 sociétés à qui des amendes de 500.000 à 25 millions de FCFA (750 à 40.000 euros) ont été infligées pour diverses fautes dont la pollution. Il ressortait notamment de cette liste que Bolloré Africa Logistics, filiale du groupe Bolloré, et le Navire "MV Swift-Split Panama", avaient écopé conjointement d'une amende de 25 millions de FCFA pour "pollution des eaux du fleuve Wouri", qui coule à Douala, et pour "déversement d'hydrocarbures".
"L'amende d'un montant de 25 millions de FCFA est imposée au navire ("MV Swift-Split Panama") et non à Socopao (filiale de Bolloré Africa Logistics)", estime l'entreprise. "Elle a été infligée à l'armateur hongrois conformément aux dispositions communautaires de la marine marchande de la Cémac (Communauté économique des États d'Afrique centrale) en matière de pollution", explique-t-elle. "Selon ces dispositions, seul le navire endosse la responsabilité et non le consignataire en cas de pollution", souligne-t-elle précisant que Socopao était "consignataire" du navire en question au port de Douala.
Le 17 avril, le quotidien d’État camerounais "Cameroon Tribune" a publié une décision du ministère de l'Environnement nommant 139 sociétés à qui des amendes de 500.000 à 25 millions de FCFA (750 à 40.000 euros) ont été infligées pour diverses fautes dont la pollution. Il ressortait notamment de cette liste que Bolloré Africa Logistics, filiale du groupe Bolloré, et le Navire "MV Swift-Split Panama", avaient écopé conjointement d'une amende de 25 millions de FCFA pour "pollution des eaux du fleuve Wouri", qui coule à Douala, et pour "déversement d'hydrocarbures".
"L'amende d'un montant de 25 millions de FCFA est imposée au navire ("MV Swift-Split Panama") et non à Socopao (filiale de Bolloré Africa Logistics)", estime l'entreprise. "Elle a été infligée à l'armateur hongrois conformément aux dispositions communautaires de la marine marchande de la Cémac (Communauté économique des États d'Afrique centrale) en matière de pollution", explique-t-elle. "Selon ces dispositions, seul le navire endosse la responsabilité et non le consignataire en cas de pollution", souligne-t-elle précisant que Socopao était "consignataire" du navire en question au port de Douala.