Le canadien Bombardier a renoué avec les bénéfices au troisième trimestre de son exercice 2020, grâce à sa division Transport, sur le point d'être cédée à son concurrent français Alstom.
Pour la période des trois mois terminée le 30 septembre, Bombardier a dégagé un bénéfice net de 192 millions de dollars américains (162 millions d'euros), alors qu'il avait subi une perte de 91 millions de dollars il y a un an. Son chiffre d'affaires trimestriel était en baisse de 5 % à 3,5 milliards de dollars. Le groupe, qui est sur le point de devenir exclusivement un constructeur d'avions d'affaires, précise qu'il considère désormais les activités de sa branche Transport comme abandonnées. Il prévoit de boucler la vente de sa division ferroviaire à Alstom au premier trimestre 2021 pour un montant de 4 milliards de dollars américains.
Livraison d'avions d'affaires
Hors éléments exceptionnels, le groupe a creusé ses pertes au troisième trimestre, à 215 millions de dollars, contre 55 millions il y a un an. Ces pertes reflètent "une combinaison défavorable des revenus tirés des avions (...), ainsi que l’incidence de l’exécution de plusieurs projets de matériel roulant à faible marge et l’impact persistant de la pandémie sur les activités et les clients de la division Transport", a indiqué Bombardier. Le groupe a également puisé 706 millions de dollars dans ses liquidités au cours du trimestre, en soutien notamment au fonds de roulement de ses avions d'affaires, une hausse par rapport aux 682 millions de dollars utilisés il y a un an. Bombardier prévoit toutefois de dégager des flux de trésorerie positifs au quatrième trimestre et souligne une augmentation de 10 % de ses revenus tirés des avions d’affaires au troisième trimestre, grâce à la livraison de huit gros appareils Global 7500, un nombre record.
Par ailleurs, Bombardier est visé par une enquête au Royaume-Uni pour des soupçons de corruption portant sur des contrats passés en Indonésie, a annoncé le 5 novembre l'organisme britannique de lutte contre la délinquance financière. L'agence précise ne pas pouvoir donner de plus amples détails étant donné que l'enquête est en cours.
Livraison d'avions d'affaires
Hors éléments exceptionnels, le groupe a creusé ses pertes au troisième trimestre, à 215 millions de dollars, contre 55 millions il y a un an. Ces pertes reflètent "une combinaison défavorable des revenus tirés des avions (...), ainsi que l’incidence de l’exécution de plusieurs projets de matériel roulant à faible marge et l’impact persistant de la pandémie sur les activités et les clients de la division Transport", a indiqué Bombardier. Le groupe a également puisé 706 millions de dollars dans ses liquidités au cours du trimestre, en soutien notamment au fonds de roulement de ses avions d'affaires, une hausse par rapport aux 682 millions de dollars utilisés il y a un an. Bombardier prévoit toutefois de dégager des flux de trésorerie positifs au quatrième trimestre et souligne une augmentation de 10 % de ses revenus tirés des avions d’affaires au troisième trimestre, grâce à la livraison de huit gros appareils Global 7500, un nombre record.
Par ailleurs, Bombardier est visé par une enquête au Royaume-Uni pour des soupçons de corruption portant sur des contrats passés en Indonésie, a annoncé le 5 novembre l'organisme britannique de lutte contre la délinquance financière. L'agence précise ne pas pouvoir donner de plus amples détails étant donné que l'enquête est en cours.
