Pour AP Møller-Maersk, le deuxième trimestre s'est soldé sur une flambée de 17 % de l'excédent brut d'exploitation (Ebidta). Le groupe danois est repassé dans le vert avec un bénéfice net de 141 millions de dollars (126,5 M EUR) contre une perte de 2 M USD un an plus tôt. Son chiffre d'affaires a modestement progressé pour atteindre 9,6 md USD. Un revenu correspondant à celui de la même période de 2018. L'année dernière, ce chiffre avait été tiré par l'acquisition de son concurrent allemand Hamburg Süd pour 3,7 milliards d'euros. Quant au bénéfice, il a atteint 134 M USD, contre 15 M USD l'an dernier.
Le groupe scandinave dit avoir enregistré une hausse globale de ses résultats sur un an grâce à une augmentation de ses prix et une meilleure gestion de son activité, permettant de réduire les coûts.
Søren Skou, le directeur général AP Møller-Maersk, s'est félicité du net progrès réalisé au deuxième trimestre. Il illustre son propos en rappelant la croissance de 17 % réalisée en matière d'Ebidta et l'amélioration de 86 % du cash-flow par rapport à la même période de 2018.
Stagnation du nombre d'EVP transportés
Selon Dynaliners, le numéro un mondial de la ligne régulière conteneurisée a transporté 13,19 millions d'EVP au cours du premier semestre contre 13,23 M EVP au cours des six premiers mois de 2018. Sur les lignes Est-Ouest, à 4,1 M EVP, il a enregistré une stabilité de son trafic par rapport à l'an dernier. Sur l'axe Nord-Sud, son volume transporté au cours de la période a baissé de 3 % pour s'établir à 6,3 M EVP. En intrarégional, son activité a en revanche progressé sur un an de 4 %, à 2,7 M EVP.
Le consultant néerlandais mentionne toutefois que la tendance est inverse pour ce qui concerne les taux de fret au cours du deuxième trimestre. Le secteur intrarégional a été marqué par une baisse de 2 % des taux alors que les marchés océaniques ont enregistré au cours de la même période une augmentation.
Le groupe scandinave dit avoir enregistré une hausse globale de ses résultats sur un an grâce à une augmentation de ses prix et une meilleure gestion de son activité, permettant de réduire les coûts.
Søren Skou, le directeur général AP Møller-Maersk, s'est félicité du net progrès réalisé au deuxième trimestre. Il illustre son propos en rappelant la croissance de 17 % réalisée en matière d'Ebidta et l'amélioration de 86 % du cash-flow par rapport à la même période de 2018.
Stagnation du nombre d'EVP transportés
Selon Dynaliners, le numéro un mondial de la ligne régulière conteneurisée a transporté 13,19 millions d'EVP au cours du premier semestre contre 13,23 M EVP au cours des six premiers mois de 2018. Sur les lignes Est-Ouest, à 4,1 M EVP, il a enregistré une stabilité de son trafic par rapport à l'an dernier. Sur l'axe Nord-Sud, son volume transporté au cours de la période a baissé de 3 % pour s'établir à 6,3 M EVP. En intrarégional, son activité a en revanche progressé sur un an de 4 %, à 2,7 M EVP.
Le consultant néerlandais mentionne toutefois que la tendance est inverse pour ce qui concerne les taux de fret au cours du deuxième trimestre. Le secteur intrarégional a été marqué par une baisse de 2 % des taux alors que les marchés océaniques ont enregistré au cours de la même période une augmentation.
"Le groupe maintient ses prévisions pour le reste de l'année"
De son côté, l'activité manutention (APMT) a dégagé sur le semestre un chiffre d'affaires en hausse de 13 %, soit 975 M USD. L'Ebitda a augmenté de 11 %. Sur les terminaux portuaires mondiaux, le volume a progressé au cours de la période de 8,5 %.
Quant à la filière logistique et services, elle est passée de 52 M USD au deuxième trimestre 2018 à 61 M USD au cours de la même période cette année. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 1,5 md EUR, dopé par le supply chain management (SCM). Mais le groupe mentionne que cette croissance a été freinée par la commission de transport aérienne et maritime.
Selon la holding danoise, grâce à la hausse des volumes et des taux de fret, l’Ebitda océanique au deuxième trimestre a augmenté de 25 % à 1,1 md USD. Le chiffre d’affaires a d'ailleurs progressé de 2,9 % à 7,2 md USD par rapport au deuxième trimestre de 2018.
Le groupe prévoit un Ebitda de 5 md USD pour l'ensemble de l'année. "Nous maintenons nos prévisions pour 2019, bien que la conjoncture macroéconomique continue d'être incertaine ", a noté Søren Skou. Il ne fait nul doute que les incertitudes liées au Brexit ainsi que le contexte de guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine inquiètent Maersk.