Boulettes d'hydrocarbures : a priori pas un dégazage

Les premières analyses de boulettes d'hydrocarbures échouées sur le littoral atlantique depuis le 5 février n'accréditent pas "à ce stade" l'hypothèse d'un dégazage sauvage, a indiqué mardi 11 février la préfecture de Loire-Atlantique. "Les premières analyses montrent que les hydrocarbures en cause proviennent de fonds anciens, ce qui ne valide pas à ce stade l'hypothèse d'un dégazage", privilégiée par les communes touchées. Ces analyses ont été effectuées par le Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre). Plusieurs communes du littoral touché par la pollution (Loire-Atlantique, Vendée, Morbihan) ont annoncé lundi 10 février avoir déposé plainte ou s'apprêtaient à le faire après l'arrivée de boulettes d'hydrocarbures sur leurs plages. Ces communes soupçonnent un dégazage commis par un ou des pétroliers au large, à la faveur des tempêtes de la semaine dernière. Un tel délit, s'il est établi, ouvre la voie à un dédommagement civil des communes par les responsables. Dès lundi, le ministre de l'Écologie, Philippe Martin, avait toutefois indiqué que cette hypothèse n'était pas privilégiée par ses services, et avait évoqué celle "d'une vieille épave au large qui, remuée dans le tambour de ces tempêtes, aurait pu relâcher des hydrocarbures qui auraient été dans ses soutes". Le ministre a toutefois assuré que les communes les plus touchées pourraient être aidées financièrement même si le plan Polmar concernant les pollutions marines n'a pas été déclenché.

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