
© Brico Dépôt
Remplaçant au pied levé Hervé Cornède, le directeur commercial d’Haropa retenu à la dernière minute, Gérard Mercher, directeur de LHD, a rasséréné les membres de la communauté portuaire havraise présents en faisant le point sur les projets industriels et logistiques en cours et à venir.
N° 3 français du bricolage
Il en a profité pour révéler que Brico Dépôt, numéro trois français des grandes surfaces de bricolage (GSB), avait lancé un appel d’offres afin de choisir un prestataire logistique pour gérer ses importations sur la zone industrialo-portuaire du Havre. Depuis 2005, les conteneurs destinés à la filiale du groupe britannique Kingfisher étaient traités par la branche française du géant anversois Katoen Natie sur deux sites d’entreposage, l’un situé à Gonfreville-l’Orcher près du Havre mais surtout sur celui du terminal Radicatel dépendant du Grand Port maritime de Rouen (GPMR). Interrogée, la direction régionale de Katoen Natie fait savoir qu’elle n’entend pas perdre ce client mais que le dossier est traité directement à Anvers. Au service logistique de LHD, on confirme que le choix du prestataire n’est pas encore connu. Mais on estime que la consultation en cours nécessitera des besoins accrus en surfaces de stockage qui passeraient des 30.000 m2 actuels à 50.000 m2. "Location de bâtiments existants ou constructions neuves, c’est le prestataire qui décidera", commente Emmanuel Zervudacki, spécialiste chez LHD.
N° 3 français du bricolage
Il en a profité pour révéler que Brico Dépôt, numéro trois français des grandes surfaces de bricolage (GSB), avait lancé un appel d’offres afin de choisir un prestataire logistique pour gérer ses importations sur la zone industrialo-portuaire du Havre. Depuis 2005, les conteneurs destinés à la filiale du groupe britannique Kingfisher étaient traités par la branche française du géant anversois Katoen Natie sur deux sites d’entreposage, l’un situé à Gonfreville-l’Orcher près du Havre mais surtout sur celui du terminal Radicatel dépendant du Grand Port maritime de Rouen (GPMR). Interrogée, la direction régionale de Katoen Natie fait savoir qu’elle n’entend pas perdre ce client mais que le dossier est traité directement à Anvers. Au service logistique de LHD, on confirme que le choix du prestataire n’est pas encore connu. Mais on estime que la consultation en cours nécessitera des besoins accrus en surfaces de stockage qui passeraient des 30.000 m2 actuels à 50.000 m2. "Location de bâtiments existants ou constructions neuves, c’est le prestataire qui décidera", commente Emmanuel Zervudacki, spécialiste chez LHD.
"Des projets industriels de longue haleine"
Par ailleurs, Gérard Mercher a rappelé, à travers deux exemples, que les projets industriels étaient toujours de longue haleine. Et de citer l’usine Osilub récemment inaugurée qui était sur son bureau depuis 2006. "Nous étions en concurrence avec Anvers et Nantes", a-t-il rappelé oubliant au passage que le dossier avait été refusé par les élus rouennais. Selon lui, ce site qui réunit Veolia (65 %) et Total (35 %), et peut régénérer la moitié des huiles moteurs usagées collectées en France, devrait générer dès maintenant de nouveaux flux maritimes et fluviaux. En 2006 également, le projet ecoMotion pour la production de biocarburant à partir de graisses animales était dans les cartons de LHD. Porté à l’époque par Poweo, il n’a été relancé qu’en 2010 par Les Mousquetaires, associés au groupe allemand Saria Industries. L’usine sera inaugurée fin novembre et sera opérationnelle au printemps 2014. Voilà pourquoi, dans le domaine des énergies marines renouvelables (EMR), cheval de bataille de la place havraise depuis le début des années 2000, selon Gérard Mercher, "rien ne sera visible avant dix-huit à vingt-quatre mois". Mais pour lui, les investissements annoncés par Areva et Alstom notamment procureront au Havre de l’activité industrielle "pour trente ou quarante ans". "La fabrication des fondations gravitaires qui prendra place le long du quai de Bougainville pourra servir également aux projets hydroliens. Et Le Havre devrait accueillir un centre de recherche pour les bétons en milieu marin", a indiqué Gérard Mercher. Enfin, le directeur de LHD a ajouté que, fin juin, Areva Winds devrait préciser la composition de son parc fournisseurs qui sera incorporé aux deux sites de production prévus le long du quai Joannès-Couvert en… 2016.