La Société lyonnaise et bressane de rechapage (SLBR), filiale du groupe Bridgestone, s’est équipée d’un robot unique au monde de marque Kuka dans son usine de Chaponost, près de Lyon. Installé dans une cabine fermée, il permet de réaliser automatiquement le débridage des carcasses de pneus de poids lourds, à grande vitesse et avec une grande précision. À la place de deux opérateurs. Le débridage intervient avant le rebouchage des "blessures" traitées par le robot ou l’homme et l’application d’une bande de liaison facilitant l’habillage du pneu par une nouvelle bande de roulement et leur vulcanisation en autoclave.
Ce robot a été mis au point par le centre technique de Bridgestone à Rome après une enquête réalisée auprès des licenciés de son réseau Bandag en Europe et au Moyen-Orient pour identifier les marges de productivité à réaliser dans le process de rechapage. Cette enquête a fait apparaître que le débridage est un "goulot d’étranglement" important. Il représente 15 % du temps total (hors cuisson) et nécessite la mobilisation de deux opérateurs dans des conditions difficiles.
Cette machine dénommée Leonardo s’inspire des centres d’usinage robotisé de l’industrie mécanique. À l’aide de caméras et d’un logiciel de traitement de l’image, elle effectue le traitement des impacts sur les pneus avec une brosse meuleuse, et une meule classique si nécessaire pour effacer les traces de rouille, sans endommager la ceinture métallique du pneu. "Contrairement à l’humain, l’intervention du robot se fait de façon non agressive", note Gaétan Jouve, directeur de l’usine rhodanienne. Le robot peut réaliser 90 % des interventions effectuées jusqu’à présent par des opérateurs, mais l’entreprise a fait le choix de conserver un "jugement humain" pour les 10 % restantes.
Ce robot a été mis au point par le centre technique de Bridgestone à Rome après une enquête réalisée auprès des licenciés de son réseau Bandag en Europe et au Moyen-Orient pour identifier les marges de productivité à réaliser dans le process de rechapage. Cette enquête a fait apparaître que le débridage est un "goulot d’étranglement" important. Il représente 15 % du temps total (hors cuisson) et nécessite la mobilisation de deux opérateurs dans des conditions difficiles.
Cette machine dénommée Leonardo s’inspire des centres d’usinage robotisé de l’industrie mécanique. À l’aide de caméras et d’un logiciel de traitement de l’image, elle effectue le traitement des impacts sur les pneus avec une brosse meuleuse, et une meule classique si nécessaire pour effacer les traces de rouille, sans endommager la ceinture métallique du pneu. "Contrairement à l’humain, l’intervention du robot se fait de façon non agressive", note Gaétan Jouve, directeur de l’usine rhodanienne. Le robot peut réaliser 90 % des interventions effectuées jusqu’à présent par des opérateurs, mais l’entreprise a fait le choix de conserver un "jugement humain" pour les 10 % restantes.
"Contrairement à l’humain, l’intervention du robot se fait de façon non agressive"
Ce robot de débridage d’un coût unitaire de 250.000 euros est le premier installé à ce jour dans une usine de rechapage. Son installation est justifiée à partir d’au moins 15.000 pneus par an. L’usine de Chaponost en traite 65.000 à 70.000. Ce robot est entré en production depuis le début de l’année. D’autres devraient être déployés à la demande des licenciés du réseau Bandag. Ses premiers mois d’utilisation ont démontré son impact en termes d’amélioration de la qualité, d’accroissement de la productivité, de diminution des nuisances environnementales et sur la santé des opérateurs soumis aux salissures et aux fumées au cours des opérations manuelles. L’entreprise a également investi à Chaponost fin 2017 dans un outil de radiographie qui effectue l’analyse complète du pneu rechapé.