British Steel : Jingye veut investir pour développer Hayange

Le groupe sidérurgique chinois Jingye est "très confiant" dans le développement du site français de British Steel à Hayange pour lequel il prévoit des investissements de 60 millions d'euros sur cinq ans.
Jingye est candidat à la reprise des activités du sidérurgiste en faillite British Steel. L'un de ces actifs est l'usine française d'Hayange, qui fabrique des rails et est le principal fournisseur de la SNCF. "Nous sommes très confiants dans l'issue de cette offre d'achat" et "très confiants dans l'avenir d'Hayange", a affirmé Li Huiming après sa visite, la veille, du site mosellan où il a rencontré le comité économique et social.
Le directeur général de Jingye a salué "la grande qualité des salariés d'Hayange" ainsi que "la haute qualité des produits" de l'usine et "le management au service des clients". Il a fait état d'"échanges chaleureux" avec le personnel.

Augmenter la production

Jingye se propose de développer le site grâce à un programme d'investissements de 60 millions d'euros, avec l'objectif de porter la production de 330.000 tonnes à 500.000 tonnes dans un délai de cinq ans. Li Huiming prévoit notamment d'investir 12 millions d'euros pour ajouter une ligne de finition des rails et 6 millions pour créer des capacités supplémentaires de stockage des produits. "Dans notre offre, il n'y a aucune suppression d'emploi à l'ordre du jour et aucune réduction des salaires ou des avantages sociaux", a-t-il souligné, se disant prêt à étudier des créations de postes "en fonction de l'évolution de la production".

Abaisser les coûts d'approvisionnement

Le groupe Jingye veut à la fois "baisser les coûts à l'approvisionnement" auprès du site anglais de British Steel et "augmenter la production pour développer l'activité" d'Hayange.
Li Huiming a aussi indiqué que l'accord d'approvisionnement avec l'usine française d'Ascoval était "une excellente chose" qui "garantirait une plus grande stabilité des approvisionnements" à Hayange. Le projet de reprise est notamment soumis au feu vert des autorités françaises.
"Nous sommes prêts à attendre patiemment l'avis positif du gouvernement français et s'il a besoin de quelque complément d'information que ce soit, nous nous tenons à sa disposition", a affirmé le dirigeant du groupe chinois.
Li Huiming espère obtenir une réponse à la fin du premier trimestre, alors que la presse britannique s'est fait l'écho d'interrogations sur les intentions de Paris.

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