
© Brittany Ferries
Un protocole d'accord entre Brittany Ferries et ses salariés, prévoyant une augmentation du temps de travail sans contrepartie salariale, a été accepté par le personnel navigant au terme d'un vote. La compagnie a ainsi mis fin au lock-out qui immobilisait depuis dix jours ses navires. "Le président du conseil de surveillance, Jean-Marc Roué, tient à faire part de sa grande satisfaction quant à la signature de cet accord", a indiqué la compagnie bretonne lundi 1er octobre, annonçant une reprise des rotations des ferries. "L'absence d'accord eut gravement compromis l'avenir de l'entreprise. Il permet de construire un nouveau modèle économique et de regarder avec confiance l'avenir de la compagnie", ajoute-t-elle.
L'accord prévoit notamment douze jours de travail de plus par an et la suppression d'une prime. Les marins n'ont par ailleurs pas obtenu un retour à leur statut antérieur une fois que les finances de la compagnie iront mieux. "Je suis dégoûté, écœuré", a réagi Michel Oury, un salarié de la compagnie. "Les gens ont perdu toute motivation", a-t-il ajouté, se disant "inquiet" pour l'entreprise et jugeant que les marins avaient voté "un pistolet sur la tempe". Jean-Marc Roué avait affirmé vendredi 29 septembre à "Ouest-France" qu'il ne souhaitait pas remettre "en route une boutique qui dans quelques mois sera en situation de dépôt de bilan" si le "plan de retour à la compétitivité n'est pas signé". Le ministre français délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, a salué pour sa part la tenue du vote qui crée "les conditions d'une reprise de l'activité dans les meilleurs délais".
L'accord prévoit notamment douze jours de travail de plus par an et la suppression d'une prime. Les marins n'ont par ailleurs pas obtenu un retour à leur statut antérieur une fois que les finances de la compagnie iront mieux. "Je suis dégoûté, écœuré", a réagi Michel Oury, un salarié de la compagnie. "Les gens ont perdu toute motivation", a-t-il ajouté, se disant "inquiet" pour l'entreprise et jugeant que les marins avaient voté "un pistolet sur la tempe". Jean-Marc Roué avait affirmé vendredi 29 septembre à "Ouest-France" qu'il ne souhaitait pas remettre "en route une boutique qui dans quelques mois sera en situation de dépôt de bilan" si le "plan de retour à la compétitivité n'est pas signé". Le ministre français délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, a salué pour sa part la tenue du vote qui crée "les conditions d'une reprise de l'activité dans les meilleurs délais".