
© Brittany ferries
Le syndicat CFDT équipage de Brittany Ferries a annoncé vendredi 10 août plusieurs retards à l'appareillage pour protester contre une baisse des salaires dans le cadre d'un plan de retour à la compétitivité adopté par la compagnie maritime. "L'appareillage du "Pont-Aven" a été retardé de deux heures à Roscoff. Dans la soirée, un navire a été retardé à Ouistreham, tout comme le départ de l'"Armorique" pour Plymouth au départ de Roscoff le lendemain", selon Jean-Christophe Glidic, délégué CFDT. Le mouvement social, soutenu par la CGT, a débuté le 6 août et s'est déjà traduit par plusieurs départs retardés dans les ports de Roscoff, Saint-Malo, Cherbourg et Ouistreham.
Selon la CFDT, le plan de retour à la compétitivité est, "pour les navigants, une véritable purge des acquis sociaux en vigueur dans la compagnie". Le syndicat évoque "une remise en cause des rémunérations, des emplois, des congés, de la prime nourriture". "Ce plan va se traduire par une baisse de 150 euros sur les feuilles de salaires", a expliqué Jean-Christophe Le Glidic. "Les équipages sont d'accord pour faire des efforts, mais à condition de négocier, et de revenir sur ces mesures quand la situation s'améliorera", a-t-il ajouté.
Début juin, Brittany Ferries, confrontée à des difficultés financières depuis plusieurs années, avait annoncé le suppression de plusieurs traversées avant et après saison, et la réduction de coûts salariaux "par des mesures telles que l'annualisation et l'aménagement du temps de travail et la suppression de certains avantages". La compagnie évoquait "une conjoncture fortement dégradée et une concurrence qui n'est pas soumise aux mêmes contraintes de pavillon ni exposée aux variations de la parité livre-euro". Brittany Ferries, dont le siège est à Roscoff, revendique 2,6 millions de passagers transportés annuellement, dont 85 % de Britanniques, entre la France, la Grande-Bretagne, l'Irlande et l'Espagne.
Selon la CFDT, le plan de retour à la compétitivité est, "pour les navigants, une véritable purge des acquis sociaux en vigueur dans la compagnie". Le syndicat évoque "une remise en cause des rémunérations, des emplois, des congés, de la prime nourriture". "Ce plan va se traduire par une baisse de 150 euros sur les feuilles de salaires", a expliqué Jean-Christophe Le Glidic. "Les équipages sont d'accord pour faire des efforts, mais à condition de négocier, et de revenir sur ces mesures quand la situation s'améliorera", a-t-il ajouté.
Début juin, Brittany Ferries, confrontée à des difficultés financières depuis plusieurs années, avait annoncé le suppression de plusieurs traversées avant et après saison, et la réduction de coûts salariaux "par des mesures telles que l'annualisation et l'aménagement du temps de travail et la suppression de certains avantages". La compagnie évoquait "une conjoncture fortement dégradée et une concurrence qui n'est pas soumise aux mêmes contraintes de pavillon ni exposée aux variations de la parité livre-euro". Brittany Ferries, dont le siège est à Roscoff, revendique 2,6 millions de passagers transportés annuellement, dont 85 % de Britanniques, entre la France, la Grande-Bretagne, l'Irlande et l'Espagne.