
© Brittany Ferries
La compagnie Brittany Ferries a indiqué avoir reçu un courrier le 8 octobre du syndicat CFDT qui s'oppose à l'accord signé par la CGT et la direction du groupe Brittany Ferries, concernant la reprise d'activité. "Les dirigeants de la compagnie bretonne prennent acte de la volonté de la CFDT syndicat maritime Normandie de détruire Brittany Ferries", a réagi la compagnie, qui poursuit en indiquant que "cette opposition hypothèque gravement l'avenir de l'entreprise".
Cyril Toulan, élu CFDT au comité d'entreprise, a confirmé l'opposition de son syndicat à la signature de l'accord qui a mis fin à un lock-out qui a immobilisé pendant dix jours les navires de la compagnie. "Il y a eu un vote dimanche 30 septembre, mais quand on voit comment cette consultation a été faite (...) tout le monde n'a pas pu être consulté et, pour nous, c'est inacceptable", a notamment indiqué le délégué syndical.
Brittany Ferries a mis fin le 1er octobre au lock-out qu'elle imposait depuis dix jours, après un vote du personnel navigant acceptant notamment une augmentation du temps de travail sans contrepartie salariale. Sur les quelque 1.300 marins appelés à voter, environ 900 ont participé à la consultation organisée par téléphone et SMS. Près de 59 % ont approuvé le texte (41 % contre). Les élus CGT ont signé - une fois le résultat du vote auprès des navigants (hors cadres) connu - le texte auquel ils étaient parvenus quelques jours auparavant avec leurs collègues de la CFDT et la direction. Les délégués CFDT, majoritaires au comité d'entreprise, n'ont cependant pas signé le document.
Brittany Ferries, qui dessert la Grande-Bretagne, l'Irlande et l'Espagne, avait décidé le 21 septembre d'immobiliser ses navires en raison des mouvements de grève des marins, bien que ceux-ci aient voté la reprise du travail. La compagnie avait annoncé en juin la mise en place d'un plan de retour à la compétitivité prévoyant la réduction de coûts salariaux.
Cyril Toulan, élu CFDT au comité d'entreprise, a confirmé l'opposition de son syndicat à la signature de l'accord qui a mis fin à un lock-out qui a immobilisé pendant dix jours les navires de la compagnie. "Il y a eu un vote dimanche 30 septembre, mais quand on voit comment cette consultation a été faite (...) tout le monde n'a pas pu être consulté et, pour nous, c'est inacceptable", a notamment indiqué le délégué syndical.
Brittany Ferries a mis fin le 1er octobre au lock-out qu'elle imposait depuis dix jours, après un vote du personnel navigant acceptant notamment une augmentation du temps de travail sans contrepartie salariale. Sur les quelque 1.300 marins appelés à voter, environ 900 ont participé à la consultation organisée par téléphone et SMS. Près de 59 % ont approuvé le texte (41 % contre). Les élus CGT ont signé - une fois le résultat du vote auprès des navigants (hors cadres) connu - le texte auquel ils étaient parvenus quelques jours auparavant avec leurs collègues de la CFDT et la direction. Les délégués CFDT, majoritaires au comité d'entreprise, n'ont cependant pas signé le document.
Brittany Ferries, qui dessert la Grande-Bretagne, l'Irlande et l'Espagne, avait décidé le 21 septembre d'immobiliser ses navires en raison des mouvements de grève des marins, bien que ceux-ci aient voté la reprise du travail. La compagnie avait annoncé en juin la mise en place d'un plan de retour à la compétitivité prévoyant la réduction de coûts salariaux.