
© Brittany Ferries
Le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, participera vendredi 28 septembre à midi à une table ronde sur l'avenir de Britanny Ferries.
Le personnel navigant de Brittany Ferries, compagnie maritime paralysée par un conflit social, ne semblait pas prêt jeudi 27 septembre à accepter le protocole d'accord auquel sont parvenues la veille les organisations syndicales et la direction de l'entreprise, a-t-on appris de source syndicale. "Les navigants rejettent le protocole, personne n'en veut", a assuré Cyril Toulan, élu CFDT au comité d'entreprise de la compagnie. "À 75/80 %, les gens ont voté contre", a-t-il assuré. "On va vers du dur", a-t-il ajouté, indiquant que le secrétaire général de la Sica de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), première coopérative légumière française et principal actionnaire de Brittany Ferries, avait lancé un ultimatum aux organisations syndicales. "Si on ne signe pas le protocole d'accord, M. Jacob et la Sica vont se désengager de Brittany Ferries", a-t-il expliqué. Jean-François Jacob est aussi vice-président de Brittany Ferries. "C'est se tirer une balle dans le pied", a jugé l'élu CFDT.
Face à la situation "extrêmement préoccupante" de la compagnie, le Conseil régional de Bretagne pourrait envisager "d'anticiper des investissements" prochainement imposés au plan européen, a-t-on appris auprès de l'institution. "Le Conseil régional est totalement disposé à anticiper les investissements nécessaires" pour permettre à l'armement de se mettre en conformité avec les conditions nouvelles décidées au plan européen, a déclaré Gérard Lahellec, vice-président en charge des transports. La Région est "extrêmement préoccupée" par la situation de la compagnie qui représente "une menace pour toute l'économie bretonne", a estimé l'élu. "La Région tient à Brittany comme à la prunelle de ses yeux, tant en ce qui concerne ses activités économiques que le pavillon français" auquel elle est toujours restée attachée. "C'est un armement d'excellence, doté d'un personnel qui constitue un atout inédit au plan européen", a-t-il dit.
Le personnel navigant de Brittany Ferries, compagnie maritime paralysée par un conflit social, ne semblait pas prêt jeudi 27 septembre à accepter le protocole d'accord auquel sont parvenues la veille les organisations syndicales et la direction de l'entreprise, a-t-on appris de source syndicale. "Les navigants rejettent le protocole, personne n'en veut", a assuré Cyril Toulan, élu CFDT au comité d'entreprise de la compagnie. "À 75/80 %, les gens ont voté contre", a-t-il assuré. "On va vers du dur", a-t-il ajouté, indiquant que le secrétaire général de la Sica de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), première coopérative légumière française et principal actionnaire de Brittany Ferries, avait lancé un ultimatum aux organisations syndicales. "Si on ne signe pas le protocole d'accord, M. Jacob et la Sica vont se désengager de Brittany Ferries", a-t-il expliqué. Jean-François Jacob est aussi vice-président de Brittany Ferries. "C'est se tirer une balle dans le pied", a jugé l'élu CFDT.
Face à la situation "extrêmement préoccupante" de la compagnie, le Conseil régional de Bretagne pourrait envisager "d'anticiper des investissements" prochainement imposés au plan européen, a-t-on appris auprès de l'institution. "Le Conseil régional est totalement disposé à anticiper les investissements nécessaires" pour permettre à l'armement de se mettre en conformité avec les conditions nouvelles décidées au plan européen, a déclaré Gérard Lahellec, vice-président en charge des transports. La Région est "extrêmement préoccupée" par la situation de la compagnie qui représente "une menace pour toute l'économie bretonne", a estimé l'élu. "La Région tient à Brittany comme à la prunelle de ses yeux, tant en ce qui concerne ses activités économiques que le pavillon français" auquel elle est toujours restée attachée. "C'est un armement d'excellence, doté d'un personnel qui constitue un atout inédit au plan européen", a-t-il dit.