Brittany Ferries : union pour redresser une compagnie emblématique

Après plusieurs années de pertes, la compagnie bretonne Brittany Ferries, premier employeur de marins français, a réussi à redresser la barre grâce aux efforts consentis par ses salariés qui ont accepté voilà dix-huit mois de travailler douze jours de plus par an sans compensation salariale.
Signe de ce renouveau, l'armement a annoncé en janvier la commande aux chantiers STX France de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), pour 270 millions d'euros, de l'un des plus grands ferries au monde fonctionnant au gaz naturel liquéfié (GNL), ainsi qu'une enveloppe de 130 millions pour adapter ses navires aux nouvelles normes écologiques internationales. Mais l'armateur, dont l'ensemble de la flotte bat pavillon français, synonyme d'emploi de marins exclusivement français, revient de loin, après quatre exercices déficitaires qui ont engendré un déficit cumulé de 70 millions d'euros. "Tous les entrepreneurs qui choisissent le modèle social français savent que ce sont des équilibres financiers assez difficiles à trouver", reconnaît Jean-Marc Roué, président de la compagnie basée à Roscoff, dans le Finistère.

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